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Union des forces centristes: « Le Faso est malade aussi bien de son pouvoir que de son opposition », Issa Balima
Publié le mercredi 6 aout 2014  |  Le Quotidien




Le lundi 4 août 2014, à Ouagadougou, a eu lieu la rentrée politique de l’Union des forces centristes (UFC) sous le thème : « De la souveraineté du peuple dans l’exercice du pouvoir révolutionnaire ou démocratique ». Il a été question, au cours de cette rentrée politique, pour l’UFC de commémorer ses 3 ans d’existence et de réaffirmer sa position sur la scène politique du Burkina Faso.
« De la souveraineté du peuple dans l’exercice du pouvoir révolutionnaire ou démocratique », c’est sous ce thème que l’Union des forces centristes (UFC) a organisé, le lundi 4 août 2014, à Ouagadougou, sa rentrée politique. En effet, la date du 4 août 2014, qui a coïncidé avec la rentrée politique, marque la troisième année d’existence de ce parti de la famille sankariste, mais aussi membre du front républicain, né le 4 août 2011. Selon le président de l’UFC, Issa Balima, la date du 4 août est pour eux le symbole du succès de la fédération des forces révolutionnaires. « Le 4 août est une journée qui renferme en elle seule des enseignements et une profondeur d’esprit, tel que mille journées d’études ne sont rien à côté d’elle », a-t-il expliqué. Pour lui, la contraction positive et constructive est et reste la sève nourricière de toute démocratie. De ce fait, il a souligné : « L’UFC, fidèle à sa philosophie de parti de l’arbre à palabre et en sa foi au dialogue constructif par la pratique d’une opposition constructive, réitère son appel à toutes les forces vives à privilégier la concertation et le dialogue républicain et surtout à s’inscrire dans le respect des avis majoritaires qualifiés de notre peuple », a-t-il souligné.

Privilégier la réconciliation entre l’opposition et le pouvoir

Cependant, sur la question de la situation politique nationale, Issa Balima a affirmé : « Au stade actuel, le Burkina Faso est désespérément en quête de leaders politiques en phase avec ses aspirations profondes, parce que nous avons un pouvoir qui gouverne mal et une opposition qui s’oppose mal, d’où notre conclusion que le Faso est malade aussi bien de son pouvoir que de son opposition ». Ainsi, il a conclu : « Ce qui nous fait penser qu’ils ont engagé le Burkina Faso dans une démocratie sans démocrates ». « Nous sommes membres du Front républicain et nous sommes partie prenante à l’appel au dialogue, parce que nous sommes convaincus que vu l’histoire politique récente, il n’y a pas autre solution que le dialogue », a-t-il ajoutée. Ainsi, il a appelé tout le Burkina Faso au dialogue et à une véritable politique de réconciliation, pour le bien-être du Burkina Faso. Pour ce faire, il a déclaré : « Nous estimons qu’il faut privilégier la réconciliation à la vengeance, ce qui nous amène à déplorer quelques sorties de nos frères sankaristes qui promettent l’enfer au président du Faso. Nous estimons que ce ne sont pas des sorties qui aideront à l’alternance ». A l’en croire, aucun camp politique n’a intérêt à bloquer le Burkina Faso par des violences. Par ailleurs, Issa Balima a expliqué que par le présent thème ils entendent faire leur part d’analyse du contexte sociopolitique actuel du Burkina Faso et que l’UFC, dans le souci de respecter le devoir de mémoire, considère que le débat politique en cours au Burkina Faso autour des choix institutionnels et politiques découle de l’échec de la classe politique dans sa mission de conscientisation, de responsabilisation et de la démission du peuple lui-même. En outre, cette rentrée politique a aussi été l’occasion pour l’UFC de faire l’apologie de son grand leader qu’est Thomas Sankara qui, selon eux, aura marqué l’histoire de son pays, de l’Afrique, voire de l’humanité et qui demeure leur exemple.

Nadège COMPAORE (Stagiaire)
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