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Sidwaya N° 7306 du 29/11/2012

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Déclaration du CERFI à l’occasion des élections législatives et municipales couplées du 02 décembre 2012.
Publié le jeudi 29 novembre 2012   |  Sidwaya




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Depuis le 17 novembre 2012, notre pays, le Burkina Faso, est entré dans la campagne électorale au terme de laquelle les Burkinabè devraient choisir leurs députés et leurs conseillers municipaux le 02 décembre 2012.

C’est un moment capital qui déterminera la marche du processus démocratique de notre pays. Les élections demeurent en effet, une opportunité pour les citoyens de désigner les hommes et les femmes qu’ils jugent capables de conduire leur destinée pour une période déterminée. Elles légitiment également le rôle et la place de ceux qui agissent au nom du peuple.

Le pouvoir dans une démocratie se fondant sur la volonté du citoyen, le bulletin de vote devient l’instrument principal par lequel le peuple exprime sa volonté et dessine le profil de ses représentants. De ce fait, le vote assure à tous les citoyens, le moyen de participer aux décisions qui touchent à la vie de la nation, et l’issue d’une élection contribue à déterminer l’orientation de la politique nationale.

A cet effet, la campagne électorale en cours interpelle le CERFI en tant qu’espace de spiritualité et de prospérité pour les musulmans et tous les citoyens du Burkina Faso.
D’abord, nous en appelons à une campagne apaisée caractérisée par un respect mutuel en ce moment de débats politiques par excellence.

La volonté pour chaque fille et fils du Burkina, d’obtenir mandat de ses compatriotes pour proposer le meilleur programme de société pour notre pays à tous, ne saurait s’exprimer en toute négation d’un minimum de valeur et de la dignité humaine.

Tous les candidats à ces élections couplées n’ont pas, certes la même vision pour le pays, mais l’évidence est qu’ils recherchent tous un Burkina Faso débarrassé de la faim, de la maladie, de l’ignorance, bref un Burkina où ses fils vivent dignes et prospères.

Il ne faudrait donc pas marquer des cassures irréversibles en provoquant des tentions et des violences entre les filles et les fils du Burkina Faso pendant cette campagne électorale.
Pour ce qui concerne les élections elles-mêmes, nul n’a besoin encore de théoriser sur la nécessité pour chaque citoyen de choisir en toute indépendance, les meilleurs candidats qui ont les meilleurs programmes pour notre pays.

D’ailleurs, l’histoire récente de notre pays confirme que rien n’est jamais acquis pour toujours, y compris la paix. En outre, la situation de pauvreté et de chômage dans laquelle se trouve notre pays finit de convaincre que le Burkina Faso a besoin de gouvernants à la hauteur des défis présents et futurs.

Pour le CERFI, le musulman doit s’engager, et pouvoir éventuellement être candidat pour mieux participer à la gestion de la cité. A tout le moins, le musulman doit élire et faire élire les meilleurs hommes et femmes qui travailleront pour le seul intérêt supérieur de la patrie. Ces meilleurs candidats sont :

1. Les candidats intègres et compétents ;
2. Les candidats qui ont un projet de société clair et réaliste pour le développement du Burkina Faso ;
3. Les candidats qui prônent la promotion des valeurs de dignité, de paix et de solidarité ;
4. Les candidats qui promeuvent l’entente, l’harmonie et l’équidistance entre les religions au Burkina Faso ;
5. Les candidats qui garantiront à chaque croyant la pratique libre de sa religion ;
6. Les candidats qui comprennent et respectent la place de Dieu dans le salut des hommes.

Le CERFI a foi aux filles et fils du Burkina quant à leur capacité de dépassement de soi et à réussir l’organisation des élections libres, justes et transparentes. Il suffit pour cela, que chacun y mette du sien.

Le CERFI invite chaque burkinabè à ne ménager aucun sacrifice quand il s’agit de l’avenir commun de notre chère patrie. A cet effet, il faut sortir massivement le 02 décembre prochain pour voter le meilleur candidat. Ceux, qui, pour les cinq ans à venir, vont voter les bonnes lois pour le Burkina et contrôler l’action du Gouvernement ; ceux qui auront, pour les cinq ans à venir à gérer les collectivités locales, en phase avec vos convictions profondes de croyantes et de croyants.

Puisse Allah bénir le Burkina Faso !
Ouagadougou le 24 novembre 2012

Le Président du CERFI
Moussa NOMBO

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