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Crash au Mali: marche silencieuse en mémoire de la famille du Cantal disparue
Publié le vendredi 1 aout 2014   |  AFP


Des
© AFP par DR
Des débris de l`avion du vol AH 5017 d`Air Algérie qui s`est écrasé au Mali dans la nuit du 23 au 24 juillet 2014


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Menet (France),- Près de 1.200 personnes ont participé vendredi en fin d’après-midi à une marche silencieuse dans les rues de Menet, dans le Cantal, pour rendre hommage à la famille Cailleret-Boinard, qui a péri dans le crash de l’avion d’Air Algérie au nord du Mali, le 24 juillet.
Parti du monument aux morts, le cortège composé des proches et de riverains, dont de nombreux adolescents, s’est mis en marche vers 18H30, sous un ciel orageux.
Une rose blanche à la main, les participants ont défilé dans les rues de Menet, passant notamment devant la maison en pierre et en toit de lauze de la famille Cailleret-Boinard.
Le rassemblement s’est achevé, une demi-heure plus tard, avec un lâcher symbolique de cinq ballons blancs, devant la salle polyvalente de cette petite commune de 500 habitants, blottie dans un écrin de verdure.
"On est là pour soutenir la soeur de Bruno Cailleret. Le frère et la soeur avaient déjà perdu leur père il y a quelques mois... On a tellement l’impression que ça n’arrive qu’aux autres. Partir ainsi, c’est tellement brutal", a déclaré Jean-Paul Rispal, exploitant agricole à Menet.
"Ils se sont privés toute l’année pour pouvoir aller au Burkina Faso. Les enfants se faisaient une joie de partir, ils n’avaient jamais pris l’avion", ont déclaré, en pleurs, des voisins, qui souhaitent rester anonymes.
Bruno Cailleret, 47 ans, et sa compagne Caroline Boinard, 39 ans, ainsi que leur deux enfants Elno, 14 ans, et Chloé, 10 ans, revenaient du Burkina Faso, où ils avaient passé quinze jours chez un oncle de la mère, lorsque l’avion s’est écrasé. Au total, 118 victimes, dont 54 Français, sont décédées dans le crash.
La grand-mère maternelle, qui vivait à Saint-Siffret dans le Gard, était également à bord de l’avion. Elle voyageait avec les parents et leurs deux enfants.
Le père était animateur au centre Geneviève-Champsaur, à Riom-ès-Montagnes, spécialisé dans l’accueil de malades atteints de sclérose en plaques, dont plusieurs d’entre eux étaient également présents lors la marche silencieuse.
La mère travaillait à la Maison d’accueil spécialisée "La Plantade", gérée par la Fondation Jacques-Chirac, à Bort-les-Orgues (Corrèze). Le fils, Elno, venait de passer son brevet.
En Loire-Atlantique, une autre marche silencieuse est prévue dimanche matin dans la petite ville de Rouans en mémoire d’une famille de sept personnes, également décimée dans la catastrophe aérienne.
La marche, organisée avec le soutien de la commune, doit partir de l’école où certains des enfants de la famille Ouedraogo étaient scolarisés. Le père et la mère et leurs quatre enfants, ainsi qu’un neveu font partie des victimes du crash.
Dans la Creuse, une "marche blanche", à la mémoire cette fois de la famille Gineste - le père, Bertrand, pharmacien, la mère Véronique, les trois garçons, Adrien, Rodolphe et Mathis - tués dans la catastrophe de l’avion d’Air Algérie, aura lieu dimanche à Guéret, à partir de 15 heures. Le cortège partira de la pharmacie du père pour se rendre devant l’Hôtel de Ville.
Les parents et le frère de Véronique Gineste ont déposé plainte lundi contre X pour homicides involontaires à la gendarmerie de Saint-Pourçain-sur-Sioule.


kal/grd/sd

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