Traite d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Cote d’Ivoire : les grands chantiers peuvent enfin démarrer #aOuaga

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Traite d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Cote d’Ivoire : les grands chantiers peuvent enfin démarrer

Publié le vendredi 1 aout 2014 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Burkina - Côte d`Ivoire : 28 accords de coopération signés
Jeudi 31 juillet 2014. Ouagadougou. Présidence du Faso. Les chefs d`Etat burkinabè, Blaise Compaoré, et ivoirien, Alassane Ouattara, ont tenu la 4e conférence au sommet pour la mise en oeuvre du Traité d`amitié et de coopération (TAC) Burkina - Côte d`Ivoire qui a été marquée par la signature de 28 accords et protocoles d`accords

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Le ministre d`Etat des affaires étrangères et de la coopération régionale nous parle de la mise en oeuvre de le traité de coopération

- 30/7/2014

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Coopération Burkina Faso-Côte d`Ivoire

La cérémonie de clôture de la 4e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire est intervenue le jeudi 31 juillet 2014, à Ouagadougou, en présence des présidents Blaise Compaoré et Alassane Ouattara. Elle a permis de faire l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations de la 3e conférence, de corriger les insuffisances et d’examiner de nouveaux domaines de coopération, mais surtout de signer 28 accords.
Les chefs d’Etat burkinabè et ivoirien ont pris part, le 31 juillet 2014, à la 4e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Cette rencontre a permis aux deux chefs d’Etat et à leurs gouvernements respectifs de réfléchir sur les voies et moyens de mobiliser et de libérer les ressources humaines, techniques et financières pour assurer le démarrage effectif des grands chantiers d’intérêt. A en croire le président du Faso, Blaise Compaoré, les conclusions de la 4e conférence libèrent, en effet, ces ressources et apportent des réponses concrètes et immédiates à certaines contraintes de développement. Ce qui se vérifie à travers les 28 protocoles d’accords signés lors de cette 4e conférence. Dans la journée du 30 juillet dernier, 26 accords avaient été signés. Au nombre des accords, la Côte d’Ivoire a décidé d’augmenter la fourniture d’électricité au Burkina Faso de 70 à 80 MW à compter de 2014. Dans ce sens, la Conférence a instruit les deux ministres chargés de l’énergie d’élaborer un plan directeur commun de développement des capacités de production et de transport d’électricité. Ce plan directeur sera soumis au prochain sommet prévu en juillet 2015, en Côte d’Ivoire. En outre, elle a encouragé la création d’une société de pipe-line sur le tronçon Bouaké-Ferkéssedougou et Ferkéssédougou-Ouagadougou avec la participation de la SONHABY au capital de ladite société. Concernant le projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la Conférence a décidé d’accélérer la recherche de financement en vue de sa réalisation effective. L’une des questions délicates qui ont fait l’objet de débat au cours de cette 4e conférence demeure l’évacuation des étrangers (dont plusieurs Burkinabè) de la forêt classée du mont Péko. Les deux parties recommandent la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un comité mixte de coordination et de suivi pour garantir une exécution conjointe dudit plan. Plusieurs autres questions ont été abordées dans l’objectif de satisfaire aux besoins des populations des deux peuples. D’ailleurs, l’un des accords porte sur la création d’un comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations des conférences au sommet.

Alassane Ouattara rassure sur le dossier « mont Péko »

A l’issue de la cérémonie de clôture, les présidents burkinabè et ivoirien se sont livrés aux questions des journalistes. C’était l’occasion pour eux de donner plus de détails sur certains accords dont celui relatif à la fluidité du trafic, au projet de réhabilitation et de prolongement du chemin de fer Abidjan-Ouaga-Kaya-Dori-Gorom-Tambao (accord signé lors de la clôture), ainsi qu’à l’évacuation du mont Péko. Le président du Faso a fait savoir que beaucoup de travail a été fait pour réellement faciliter la libre circulation des personnes et des biens. « Il y a des accords qui ont été signés et qui vont permettre de consolider les possibilités d’échanges entre la Côte d’Ivoire et le Burkina », a-t-il rassuré. Blaise Compaoré a laissé entendre que le projet de réhabilitation et de prolongement du chemin de fer Abidjan-Ouaga-Kaya-Dori-Gorom-Tambao comporte deux grands projets. « Il faut réhabiliter Abidjan jusqu’à Kaya. Il faut construire une nouvelle voie qui sera c pour le groupe Bolloré. Et il faut une nouvelle voie qui va de Kaya jusqu’à Tambao, probablement jusqu’au Niger », a-t-il précisé. Rappelons que ce projet est confié au groupe Bolloré et à Pan African minerals. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, est revenu sur l’évacuation du mont Péko. Il a rassuré que ce dossier sera traité dans un esprit de solidarité, de fraternité et d’humanisme. « Nous sommes confiants que ce dossier sera traité de la meilleure manière. Il faut s’assurer que les enfants feront l’objet d’une attention particulière », a-t-il dit, optimiste 1

Par Alphonse Chiba GUEBRE

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