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Sidwaya N° 7717 du 30/7/2014

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Route Bobo-Dioulasso-Banfora : fini les acrobaties grâce au MCC et au gouvernement
Publié le mercredi 30 juillet 2014   |  Sidwaya


La
© Autre presse par DR
La société burkinabè de génie civil, EBOMAF, a obtenu le lot 1 des travaux de réhabilitation de la route Parakou-Djougou au Bénin d`un montant de 31,704 milliards de F CFA


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La Route nationale n°7, reliant Bobo-Dioulasso à Banfora, est rouverte à la circulation depuis le vendredi 25 juillet 2014. Elle a été refaite grâce au Fonds incitatif pour l’entretien périodique des routes (FIEP).

Les acrobaties liées à l’état dégradé de la Route nationale n°7 (RN7) sont désormais un lointain souvenir pour les usagers de cette voie. Après cinq mois de travaux réalisés par le groupe COGEB international, cette route est devenue carrossable et a été inaugurée le 25 juillet dernier. Longue de 81,4 kilomètres, elle a été refaite grâce au Fonds incitatif pour l’entretien périodique des routes (FIEP). Mis en place par le Millennium challenge corporation (MCC) et le gouvernement burkinabè, l’objectif du FIEP est de rattraper le retard d’entretien périodique des routes, selon le coordonnateur du Millennium challenge account (MCA), Joseph Bissiri Sirima. Toujours selon lui, l’inauguration de la RN7, marque également celle de sept autres routes. Ce sont ainsi huit routes au total dont cinq sont totalement achevées, a-t-il indiqué. Les trois autres sont en phase de finition, mais M. Sirima reste confiant, qu’elles seront livrées d’ici le 31 juillet, date butoir du Compact. En outre, le montant des projets est de 26 milliards 400 millions de F CFA dont une contribution de 14 milliards de F CFA hors taxe engagés par le Burkina Faso, a confié le coordonnateur du Millennium challenge account-Burkina, Joseph Bissiri Sirima. Ainsi, M. Sirima s’est réjoui du respect de la qualité et du délai dans l’exécution des projets, qui a même suscité l’adhésion d’autres partenaires techniques et financiers. Un sentiment de satisfaction partagé par la représentante-résidente du MCC/Burkina Faso, Kateri Clement qui a déclaré : "Je conseille les bailleurs potentiels à prendre cet accomplissement en compte comme preuve qu’au Burkina Faso, les travaux peuvent être achevés dans le délai raisonnable, même record".

Cependant, la représentante-résidente du MCC a fait comprendre que le gouvernement doit assurer la durabilité de ses investissements routiers et ceux que les bailleurs de fonds ont accordés. Cela passe selon elle, par l’entretien périodique des routes qu’elle a jugé moins coûteux. Par ailleurs, Kateri Clement a fait comprendre que des bailleurs de fonds ont exprimé leur volonté de contribuer à réduire le déficit d’entretien périodique routier à hauteur de 39,5 milliards de F CFA. Le ministre délégué auprès du ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Baba Diémé a également dit sa joie de voir les projets exécutés grâce au FIEP. Selon lui, depuis 1991, malgré les politiques et stratégies successives de développement du secteur des transports, la problématique de l’entretien du réseau routier reste posée avec acuité. Il a de fait, indiqué que le retard de l’entretien périodique des routes au Burkina Faso se chiffre actuellement à plus de 60 milliards de F CFA. Ainsi "l’avènement du Fonds incitatif pour l’entretien périodique résout de façon durable cette problématique", a-t-il soutenu. Il a ajouté que ce sont onze tronçons d’une longueur totale de 743,7 km, qui ont bénéficié d’entretien périodique. Baba Diémé a par ailleurs salué l’excellence des relations entre le Burkina Faso et les Etats-Unis. Selon lui, ce sont au total 480,9 millions de dollars US qui ont été investis à travers quatre projets pour le bien-être des Burkinabè. M. Diémé a renchéri en affirmant que le projet de désenclavement va donner un coup d’accélérateur au développement économique des régions concernées. Il a de ce fait appelé les usagers à plus de civisme en respectant le code de la route.

Rabalyan Paul
OUEDRAOGO

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