Ouagadougou - L’ambassadeur français au Burkina Gilles Thibault a déposé mardi 29 juillet 2014 des gerbes de fleurs à l’aéroport international de Ouagadougou en mémoire des 118 victimes -dont 54 français et 28 burkinabè- du crash du Vol AH 5017 d’air Algérie.
«Je suis ici pour témoigner encore une fois de la compassion et de la solidarité de la France aux familles et aux proches de toutes les victimes, et pour leur présenter au nom de la République française, du président de la République et de tous les Français vivant au Burkina Faso, nos condoléances les plus attristées», a déclaré M. Thibault.
Le diplomate français a rendu un hommage particulier aux élèves et parents d’élèves, allemands, burkinabè, français et libanais du Lycée français Saint-Exupéry de Ouagadougou et André Malraux de Bobo Dioulasso ainsi qu’à tous les acteurs de la coopération décentralisée et du secteur associatif disparus dans la catastrophe.
A l’aéroport international de Ouagadougou où il s’est rendu, sur un tas de sable, des proches et anonymes ont déposé un ours en peluche, des fleurs et des bougies à côté de photos de certaines victimes de l’accident.
Un livre de condoléances y est ouvert pour recueillir les condoléances et la compassion des proches ou connaissances des victimes du crash du vol AH5017.
Dimanche, dans beaucoup d’églises au Burkina Faso, s’élevaient des prières pour les disparus. Samedi soir, l’archidiocèse de Ouagadougou avait dit une messe en leur mémoire, qui a rassemblé des ressortissants de diverses nationalités.
L’avion d’Air Algérie, un McDonnell Douglas MD-83 loué auprès de la société espagnole SwiftAir, était parti de Ouagadougou pour Alger dans la nuit de mercredi à jeudi et s’est écrasé 50 minutes après avoir décollé.
Aucune des 118 personnes à son bord - 112 passagers (54 Français, 23 Burkinabè, huit Libanais, six Algériens et des ressortissants d’autres pays) et les six membres, espagnols, de l’équipage - n’a survécu.
