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Sidwaya N° 7715 du 25/7/2014

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4e conférence Burkina Faso-Côte d’Ivoire : les experts finalisent 26 projets d’accords à Ouagadougou
Publié le mardi 29 juillet 2014   |  Sidwaya


4e
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
4e TAC : les experts burkinabè et ivoiriens en réunion
Dimanche 27 juillet 2014. Ouagadougou. Les experts burkinabè et ivoiriens ont entamé une réunion de 48 heures en prélude à la rencontre au sommet du 4e Traité d`amitié et de coopération (TAC) Burkina-Côte d`Ivoire


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Experts burkinabè et ivoiriens se sont réunis, le 27 juillet 2014, à Ouagadougou, pour préparer la 4e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire, prévue le 31 juillet prochain.

Le compte à rebours a commencé pour la 4e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération(TAC) entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire. Les experts des deux pays, réunis le 27 juillet 2014 à Ouagadougou, avaient trois objectifs dans leur ligne de mire : évaluer de façon exhaustive les différentes recommandations et décisions prises lors du 3e sommet du TAC tenu le 30 juillet 2013, réfléchir à la dynamique à imprimer pour l’accroissement substantiel des échanges entre les deux pays dans les différents secteurs d’intérêt commun, renforcer la base juridique de la coopération ivoiro-burkinabè et l’adapter aux économies nationales et aux mutations en cours dans le monde.

Au plan juridique, les experts vont finaliser 26 projets d’accords et programmes de coopération parmi les 32 qu’ils soumettront à l’appréciation des ministres qui se réuniront en conseil conjoint le 30 juillet 2014. Dans le cadre de l’intensification des échanges commerciaux, ils ont pour mission de rendre actif l’accord de facilitation des activités de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso en République de Côte d’Ivoire.

Déjà des avancées…

Mais d’ores et déjà, il ressort que certaines décisions et recommandations de la 3e conférence au sommet du TAC ont été mises en œuvre. Parmi lesquelles, il y a le niveau satisfaisant des études techniques et la recherche du financement pour la réalisation des infrastructures routières et ferroviaires, l’amélioration de la fluidité du trafic grâce à une diminution substantielle du nombre de postes de contrôle en matière de libre circulation des personnes et des biens. L’inauguration le 13 décembre 2013 de l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro a été considérée par les participants comme une avancée.
Le chef de la délégation burkinabè, le directeur général de la coopération bilatérale, Pascal Bationo, a indiqué qu’il appartient aux experts de poursuivre le renforcement des acquis de la coopération afin d’en faire un référentiel au sein de la CEDEAO au service des intérêts des deux pays et un élément catalyseur de la coopération sous-régionale. Il a réaffirmé la disponibilité du Burkina Faso à l’application effective du schéma de la CEDEAO sur la libéralisation du commerce et des protocoles relatifs à la libre circulation des personnes et des biens ainsi qu’à la création d’une monnaie commune sous-régionale. Pascal Bationo a souligné la nécessité de densifier la coopération afin de faire face aux nouveaux défis tels le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, la propagation des maladies, etc. Il a encouragé les institutions universitaires des deux pays à faire preuve d’initiatives pour susciter et promouvoir leurs échanges, notamment dans le domaine de la recherche scientifique. Le chef de la délégation ivoirienne, le directeur général de la coopération bilatérale, Ferna Koffi, a estimé que les rapports qui existent entre les deux pays n’ont nullement besoin de propagande tant ils sont solides, confiants et fraternels. « Ce 4e sommet, s’est-il réjoui, est une page encore plus belle de la coopération entre nos deux pays qui s’ouvre, mais c’est aussi une aubaine pour nos populations et surtout pour la jeunesse sur qui nous devons amplement capitaliser pour faire du développement et de l’émergence une réalité durable...». Les experts ivoiriens et burkinabè ont également observé une minute de silence pour témoigner leur compassion aux victimes du crash de l'avion de la compagnie Air Algérie au Nord du Mali où 118 personnes dont 28 Burkinabè y ont laissé la vie. Ils ont exprimé le même sentiment à l’égard des familles ivoiriennes qui ont perdu leurs proches dans les récentes pluies diluviennes qui ont secoué le pays de Félix Houphouët Boigny.

Kossaomanè Anselme KAMBIRE

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