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Le Quotidien N° 1124 du 26/7/2014

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Ecole nationale des régies financières : la 26e promotion prête à servir les administrations publiques et privées
Publié le mardi 29 juillet 2014   |  Le Quotidien




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L’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) a organisé le vendredi 25 juillet 2014, à Ouagadougou, la cérémonie officielle de remise de diplômes et de clôture de l’année 2013-2014. Placée sous le haut parrainage du ministre en charge du commerce du Mali, Karim Konaté, et des ministres délégués chargés du Budget du Burkina Faso et du Niger, cette cérémonie a été l’occasion pour les lauréats de recevoir leurs parchemins de fin de formation de réaffirmer leur engagement et leur disponibilité pour la réussite de leur future carrière et de procéder à la mise en terre de quelques plants.
« Intégration, développement et cohésion », tel est le nom de baptême de la 26e promotion de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) composée de 493 lauréats dont 131 en comptabilité, 160 en finances et 193 en fiscalité, issus des cycles de formation A, B, C et 9 lauréats en statistiques en fin de formation. De ce fait, l’ENAREF a organisé la cérémonie de sortie officielle de cette 26e promotion, le vendredi 25 juillet 2014 à Ouagadougou, placée sous le haut parrainage du ministre de l’Industrie et du Commerce du Mali, Abdoul Karim Konaté, du ministre délégué chargé du budget, Clotilde Honorine Ky, et également le ministre délégué au budget du Niger, Mohamed Boucha, représenté par le 1er consul du Niger au Burkina. Cette cérémonie a permis de remettre aux lauréats leurs parchemins, de distinguer les meilleurs de chaque cycle et de procéder à la mise en terre de quelques plants. Elle a aussi été l’occasion pour les élèves en fin de formation de manifester leur reconnaissance à l’administration et au corps enseignant, ainsi qu’a leurs parrains, pour le soutien et l’accompagnement reçu. Le délégué des élèves, Moïse Rouamba, a expliqué que le choix du nom de baptême : « Intégration, développement et cohésion » s’inscrit dans un cadre de coopération internationale. Pour ce faire, il a indiqué que les parrains et leurs futurs employeurs peuvent leur faire confiance, car ils agiront toujours avec professionnalisme et engagement. A cette occasion, Moïse Rouamba n’a pas manqué d’exposer les difficultés auxquelles ils se sont heurtés pendant la formation et de faire d’éventuelles requêtes pour l’amélioration des conditions d’études des promotions à venir. Par ailleurs, le directeur général de l’ENAREF, Nébila Amadou Yaro, a rappelé que l’ENAREF a reçu pour mission la formation professionnalisante dans le domaine des finances publiques et de l’économie pour répondre à l’exigence d’une meilleure qualité dans les prestations des administrations et des pays africains francophones. « L’ENAREF a produit des cadres qui servent avec efficacité nos administrations, très souvent à des niveaux de responsabilité importante », a-t-il ajouté. Pour sa part, le ministre de l’Industrie et du Commerce du Mali, parrain de cette promotion, a invité ses filleuls à la discipline, au courage et à l’esprit d’imagination. Concernant leur nom de baptême, il a déclaré : « Je souhaite que vous soyez les élites sur lesquels nos pays pourront s’appuyer pour concrétiser l’intégration sous-régionale et africaine, nous n’avons pas le droit de faillir à cette mission, et nous nous devons de la réussir ensemble, main dans la main ». A cette occasion, le ministre délégué chargé du budget, Clotilde Honorine Ky, également marraine, a félicité ses filleuls pour le travail abattu au cours de la formation et les a invités à cultiver l’amour du travail. En rappel, l’ENAREF a formé depuis sa création en 1988, environ 10 000 agents de toutes catégories confondues, en formation initiale dans les filières comptabilité publique, fiscalité, finances et en statistique et tout récemment, en formation continue dans les domaines économiques, fiscales, de la gestion axée sur les résultats, de l’informatique de gestion et de management de haut niveau. Avec près de 26 ans d’existence, l’ENAREF s’illustre de nos jours comme un centre d’excellence en Afrique de l’Ouest, centrale et bien au-delà 1

Par Nadège COMPAORE
(Stagiaire)

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