Crash du vol AH 50 17: Blaise Compaoré présente ses condoléances aux parents des victimes #aOuaga

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Crash du vol AH 50 17: Blaise Compaoré présente ses condoléances aux parents des victimes

Publié le mardi 29 juillet 2014 | Le Quotidien

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Crash du vol AH 5017 d`Air Algérie : le chef de l`Etat rencontre les familles des victimes
Samedi 26 juillet 2014. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, a rencontré dans l`après-midi les parents des victimes du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie

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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu le 26 juillet 2014, à sa résidence sise au palais présidentiel de Ouaga 2 000, les parents des victimes du crash du vol AH 50 17 d’air Algérie. Il s’est agi pour le président de leur présenter ses condoléances.
En recevant les parents des victimes du crash du vol AH 50 17 d’air Algérie à sa résidence, le président du Faso, Blaise Compaoré, avait à cœur de leur présenter ses condoléances. Naturellement, ses premiers mots se sont traduits par un message de compassion. « En ces moments particulièrement douloureux, je voudrais, avec beaucoup d’émotions, vous traduire, une fois de plus, la compassion de la Nation entière et mes condoléances les plus attristées à toutes les familles du vol AH 50 17 d’air Algérie », s’est-il adressé aux parents des victimes.
Selon le président du Faso, dès que l’aviation civile du Burkina a été informée de la disparition de l’avion, plusieurs actions ont été entreprises après qu’il a donné l’ordre d’activer la cellule de gestion de crise.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, a confirmé que toutes les opérations de repérages du lieu du crash ont été conduites par Blaise Compaoré qui a donné des instructions pour sécuriser certains sites sensibles et assurer une meilleure prise en charge des parents des victimes. A en croire le chef de l’Etat, c’est à 13h 08 mn que l’équipe de gestion de crise a reçu la première information faisant état du crash de l’avion à Boukelssi au Mali, le 25 juillet 2014. C’est sur la base de cette information qu’une mission de l’armée de l’air a été dépêchée sur les lieux pour repérer l’épave. Blaise Compaoré a déclaré qu’après une deuxième mission conduite par les responsables de la cellule de crise, il s’est lui-même rendu sur les lieux pour constater l’ampleur de la catastrophe et marquer la solidarité de son pays avec toutes les victimes du crash.

S’adressant donc aux parents des victimes, le président du Faso a affirmé que le procureur du Faso a ouvert une enquête pour rechercher les causes de l’accident. Ce dernier, a-t-il dit, travaillera avec ses collègues maliens et français.
Au sortir de la rencontre avec le chef de l’Etat, les parents de victimes se sont dit un peu consolés, mais leur peine reste toujours grande.
A en croire Pierre Hage, parent de victime, le président du Faso dit avoir tout mis en place pour que toutes les familles puissent se rendre sur le site du crash pour savoir si l’on peut retrouver les victimes, même si ce sera des corps partiels. « C’est quelque chose qui était très important pour nous qui étions dans la salle », a-t-il reconnu. Christophe Bassindia, le père d’une victime, dit espérer « que les efforts seront déployés par le Burkina Faso et les autres pays permettront d’en savoir sur les causes du crash».

L’ancien président du MBDHP, Alidou Ouédrago, a dit qu’il a suivi et apprécié les efforts réalisés par les autorités. Cela dit, il a signalé qu’il attend la vérité sur les causes de l’accident, puis la restitution des corps ou des restes pour permettre aux familles de faire leur deuil. Pour le médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré, ce qui compte, c’est d’avoir les restes des victimes pour faire le deuil. « Ma sœur a 78 ans. Elle a perdu son enfant, sa belle fille et cinq petit-fils. Je vous avoue que ce n’est pas facile. Mais cette rencontre permet de nous réconforter parce que nous avons senti une préoccupation constante du président, de la cellule de crise et du gouvernement pour que nous puisons connaitre la vérité », a-t-elle témoigné, triste 1

Par Alphonse Chiba GUEBRE

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