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Crash au Mali: drapeaux en berne sur les édifices publics, réunion à l’Elysée
Publié le lundi 28 juillet 2014   |  AFP


Le
© Autre presse par DR
Le Président français, François Hollande


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Paris, Les boîtes noires de l’avion d’Air Algérie qui s’est écrasé au Mali, faisant 118 morts dont 54 Français, étaient attendues lundi en France, où les drapeaux sont en berne, tandis que le président François Hollande a tenu une nouvelle réunion sur la catastrophe.
Les deux boîtes noires, qui ont enregistré les paramètres de vol et les conversations dans le cockpit, fourniront des éléments au Bureau d’enquêtes et analyses (BEA) français sur les circonstances du drame, survenu dans une zone de savane et de sable très difficile d’accès.
La France, dont 54 ressortissants ont péri dans le crash, a mis ses drapeaux en berne à partir de lundi pour trois jours en signe de deuil, une décision rarement prise par les autorités. Aucune des 118 personnes à bord n’a survécu.
Pour la quatrième fois en cinq jours, le président français a réuni lundi matin plusieurs membres du gouvernement - le Premier ministre, Manuel Valls, et les ministères concernés - pour évoquer le crash du vol AH5017, qui reliait Ouagadougou à Alger et s’est écrasé moins d’une heure après le décollage, dans la nuit de mercredi à jeudi.
"Il s’agit de revenir sur la rencontre avec les familles et les proches des victimes organisée samedi au ministère des Affaires étrangères et de faire un nouveau point sur le déploiement des équipes et la situation sur les lieux du crash", a-t-on précisé dans l’entourage de M. Hollande.
Samedi, le chef de l’Etat avait rencontré pendant presque trois heures les proches des 54 victimes françaises. A bord de l’avion, un McDonnell Douglas MD-83 loué par Air Algérie auprès de la société espagnole SwiftAir, figuraient aussi 23 Burkinabè, huit Libanais, six Algériens, des ressortissants de plusieurs autres pays et les six membres, espagnols, de l’équipage.
Les investigations, consistant à "recueillir le maximum d’informations" sur l’avion et l’accident sur le terrain mais aussi à collecter diverses données, qui seront ensuite analysées, pourraient durer "plusieurs semaines, voire plusieurs mois", selon Rémi Jouty, chef du BEA français.
Selon lui, il est "trop tôt pour faire la moindre hypothèse" sur la cause de l’accident. Plusieurs spécialistes ont évoqué les mauvaises conditions météorologiques.

- "Coopération internationale" pour l’enquête -

La première boîte noire avait été récupérée vendredi par l’armée française venue sécuriser le site du crash dans la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao, la plus grande ville du Nord malien. La seconde l’avait été samedi par des experts de la mission de l’ONU au Mali (Minusma).
Toutes deux avaient été acheminées à Gao, où est basé un centre de gestion des opérations concernant le crash. Elles ont été emmenées dimanche à Bamako par une délégation conduite sur place par le ministre malien des Transports, Mamadou Hachim Koumaré, et son homologue algérien, Amar Ghoul, a indiqué le
ministre malien de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara.
"Elles vont être remises aux autorités françaises" associées à l’enquête sur l’accident, une mission confiée à un responsable de la gendarmerie malienne qui devait quitter Bamako dimanche soir pour la France, a ajouté M. Camara.
En France, le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête préliminaire pour "homicides involontaires". Dimanche, le gouvernement malien a indiqué avoir fait de même après l’annonce de la découverte des débris de l’avion.
Samedi, le Burkina Faso avait également annoncé l’ouverture par le procureur d’Ouagadougou d’une enquête judiciaire pour rechercher les causes de
la catastrophe.
"La coopération internationale est à l’oeuvre pour que nous sachions ce qu’il est advenu de l’appareil (...). Ce qui doit être fait le sera en partenariat entre nos différents pays: l’Algérie, la France, le Burkina Faso et le Mali", a assuré le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta.
Dépêchés par Paris, une vingtaine de gendarmes et de policiers ainsi qu’une équipe du BEA français sont depuis samedi dans le nord du Mali. Mais selon Gilbert Diendiéré, le chef d’état-major particulier du président burkinabè, Blaise Compaoré, la récupération des corps sera extrêmement difficile, l’avion s’étant désintégré en s’écrasant, avec des débris éparpillés sur une grande étendue.


bur-blb/thm/mba/ed

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