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Crash Du Vol Air Algérie: après les Émotions, les Interrogations
Publié le dimanche 27 juillet 2014   |  FasoZine


Vol
© Présidence par DR
Vol AH 5017 d`Air Algérie : le président du Faso sur les lieux du crash
Vendredi 25 juillet 2014. Nord-Mali. Le président du Faso, Blaise Compaoré, s`est rendu sur les lieux du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie survenu dans la nuit du 23 au 24 juillet après son décollage de Ouagadougou en direction d`Alger


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Le dernier week-end de ramadan a été marqué par les fortes émotions suscitées par le crash du vol AH 5017 d’Air Algérie dans le nord du Mali. Des parents et proches de victimes burkinabè ont été reçus par le président Blaise Compaoré. La justice a ouvert une enquête. Des ADN devraient être prélevés au début de cette semaine pour la délicate opération d’identification des corps des victimes. Des cultes ont été célébrés ici et là pour essayer de «tout confier à Dieu».

Mais toute cette vague de sollicitudes ne saurait dissiper le nuage d’interrogations qui pèse sur cet incident aéronautique, le plus meurtrier que connaît le Burkina Faso. Chacun et chacune veut savoir comment et pourquoi l’avion n’a pas pu éviter ce redoutable «Front intertropical» qui était pourtant connu par les pilotes de cette ligne. L’équipage du AH 5017 serait-il trop inexpérimenté ou trop pressé pour remplir son contrat au point de foncer droit et imprudemment dans la zone de turbulence de la nuit du jeudi au vendredi dernier?

Même si la thèse de l’accident dû aux difficiles conditions météorologiques passe pour la plus plausible en ce moment, les parents et proches des victimes ne devraient pas être privés de savoir si cela est lié à des causes dépendantes ou indépendants de l’homme. En plus, le crash étant survenu dans une zone de conflit, il ne sera pas inutile pour les enquêteurs de faire la preuve que les groupes islamistes armés qui écument le septentrion malien n’y ont rien à avoir de près ou de loin.

Ce ne sont donc pas les interrogations qui manquent autour de ce drame qui a fauché la vie à 118 personnes. Selon les dernières informations, l’enquête pourrait prendre plusieurs mois. Mais l’essentiel est de faire la lumière et surtout toute la lumière pour apaiser un tant soit peu les âmes des victimes et le chagrin de leurs parents et proches.

Bark Biiga

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