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Crash au Mali d’un avion d’Air Algérie : les enquêteurs au travail
Publié le dimanche 27 juillet 2014   |  AFP


Vol
© Présidence par DR
Vol AH 5017 d`Air Algérie : le président du Faso sur les lieux du crash
Vendredi 25 juillet 2014. Nord-Mali. Le président du Faso, Blaise Compaoré, s`est rendu sur les lieux du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie survenu dans la nuit du 23 au 24 juillet après son décollage de Ouagadougou en direction d`Alger


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Bamako- Les deux boîtes noires de l’avion d’Air Algérie qui s’est écrasé au Mali ont été transférées dimanche de Gao (nord du pays) à Bamako, d’où elles partiront pour la France, un des trois pays ayant ouvert des enquêtes judiciaires sur l’accident.

La première boîte enregistreuse avait été récupérée vendredi par l’armée française sur le site du crash dans la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao, la plus grande ville du Nord malien. La seconde l’avait été samedi par des experts de la mission de l’ONU au Mali (Minusma).

Toutes deux avaient été acheminées à Gao, où est basé un centre de gestion des opérations concernant le crash. Elles ont été emmenées dimanche à Bamako par une délégation conduite sur place par le ministre malien des Transports Mamadou Hachim Koumaré et son homologue algérien Amar Ghoul, a indiqué le ministre malien de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara.

"Elles vont être remises aux autorités françaises" associées à l’enquête sur l’accident, une mission confiée à un responsable de la gendarmerie malienne qui doit quitter Bamako dimanche soir pour la France, a ajouté M. Camara, sans plus de détails.

L’avion d’Air Algérie, un McDonnell Douglas MD-83 loué auprès de la société espagnole SwiftAir, était parti de Ouagadougou pour Alger dans la nuit du 23 au 24 juillet. Il s’est écrasé 50 minutes après avoir décollé.

Aucune des 118 personnes à son bord - 112 passagers (54 Français, 23 Burkinabè, huit Libanais, six Algériens et des ressortissants d’autres pays) et les six membres, espagnols, de l’équipage - n’a survécu.

En France, le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête préliminaire pour "homicides involontaires".

Dimanche, le gouvernement malien a assuré que le Mali avait fait de même après l’annonce de la découverte des débris de l’avion.

Samedi, le Burkina Faso avait annoncé l’ouverture par le procureur de Ouagadougou d’une enquête judiciaire pour rechercher les causes de la catastrophe.

"La coopération internationale est à l’oeuvre pour que nous sachions ce qu’il est advenu de l’appareil (...). Ce qui doit être fait, le sera en partenariat entre nos différents pays: l’Algérie, la France, le Burkina Faso et le Mali", a assuré le président malien Ibrahim Boubacar Keïta à l’issue d’une audience samedi à Bamako avec le ministre algérien des Transports.

Dépêchés par Paris, une vingtaine de gendarmes et de policiers ainsi qu’une équipe Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français sont depuis samedi dans le nord du Mali.

Les investigations - consistant à "recueillir le maximum d’informations" sur l’avion et l’accident sur le terrain mais aussi à collecter diverses données, qui seront ensuite analysées - pourraient durer "plusieurs semaines, voire plusieurs mois" d’après Rémi Jouty, chef du BEA.

Selon lui, il est actuellement "trop tôt pour faire la moindre hypothèse" sur la cause de l’accident, alors que plusieurs spécialistes ont évoqué les mauvaises conditions météorologiques.


- "Des débris partout" -

Depuis vendredi, les visites se sont multipliées sur le site de l’accident qui, selon des sources officielles, est sécurisé par les forces maliennes, celles de la Minusma et des militaires français déployés depuis un an et demi au Mali dans le cadre d’une opération de lutte contre des groupes jihadistes.

En plus des autorités burkinabè, maliennes, françaises, des proches de familles de victimes s’y sont rendus en hélicoptères au départ de Ouagadougou: après un premier petit groupe d’un Burkinabè, d’un Libanais et d’un Français samedi, des Libanais y ont été acheminés dimanche après-midi.

Des journalistes burkinabè et de la presse internationale ont aussi été conduits sur place à partir de Ouagadougou.

Dans la capitale burkinabè, des proches de victimes de diverses nationalités ont indiqué leur espoir de connaître la vérité sur le crash, mais surtout de récupérer des corps ou restes de corps des leurs.

Mais, selon le chef d’état-major particulier du président burkinabè, le général Gilbert Diendiéré, la récupération des dépouilles mortelles serait extrêmement difficile, voire quasiment impossible, l’avion s’étant désintégré en s’écrasant, avec des débris éparpillés sur une grande étendue.

"Je ne pense pas qu’on puisse reconstituer les corps (...), ils ont été éparpillés, dispersés. Je ne suis pas sûr qu’on puisse (en) retrouver certains", a-t-il prévenu samedi.

Interrogé à Bamako à son retour de la zone de Gossi, le ministre malien des Transports Mamadou Hachim Koumaré a déclaré à l’AFP: "On a vu l’impact du
crash avec des débris partout. Pour le moment, on peut pas vous parler des
corps".

Au Burkina Faso, dans plusieurs églises, des fidèles ont prié pour les disparus.
A l’aéroport de la capitale burkinabè, sur un tas de sable, des proches et anonymes ont déposé fleurs et bougies à côté de photos de victimes de l’accident.


bur-cs/sba



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