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Le président du faso console personnellement les parents des victimes
Publié le dimanche 27 juillet 2014   |  Présidence


Vol
© Présidence par DR
Vol AH 5017 d`Air Algérie : le président du Faso sur les lieux du crash
Vendredi 25 juillet 2014. Nord-Mali. Le président du Faso, Blaise Compaoré, s`est rendu sur les lieux du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie survenu dans la nuit du 23 au 24 juillet après son décollage de Ouagadougou en direction d`Alger


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Le chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré, a reçu le 26 juillet 2014 à sa résidence sis au Palais présidentiel de Ouaga 2000, les parents des victimes du crash du vol AH-5017 d’Air Algérie. Il s’est agi de leur présenter ses condoléances, les réconforter et de leur redire son engagement à fortement les accompagner juridiquement, psycho-socialement, etc.

« En ces moments particulièrement douloureux, je voudrais avec beaucoup d’émotions vous traduire une fois de plus la compassion de la Nation entière et mes condoléances les plus attristées à toutes les familles du vol AH 50 17 d’Air Algérie… »; C’est en ces termes que le chef de l’Etat a commencé à s’adresser à ses hôtes.

Selon lui, dès que l’aviation civile du Burkina a été informée de la disparition du vol, plusieurs actions ont été entreprises, après qu’il a donné l’ordre d’activer la cellule de gestion de crise.

Le ministre en charge de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, a confirmé que toutes les opérations de repérage du lieu du crash ont été conduites par Blaise Compaoré qui a donné des instructions pour sécuriser les sites sensibles et assurer une meilleure prise en charge des parents des victimes.

Le Président du Faso a affirmé que le procureur du Faso a ouvert une enquête pour rechercher les causes de l’accident. Cela dit, il a signalé que le magistrat va travailler avec ses collègues maliens et français.

Blaise Compaoré a rappelé que c’est le 25 juillet dernier à 13h 08 min que l’équipe de gestion de crise a reçu la première information faisant cas du crash de l’avion dans les environs de Boulekessi au Mali. Il a poursuivi que c’est sur cette base qu’une mission de l’armée de l’air a été dépêchée sur les lieux pour repérer l’épave.

Le chef de l’Etat burkinabè a relevé qu’après une deuxième mission, conduite par les responsables de la cellule de crise, il s’est lui-même rendu sur le terrain pour constater l’ampleur de la catastrophe et marquer la solidarité de son pays avec toutes les victimes du crash.

« Cette rencontre a permis de nous réconforter, parce que nous avons senti une préoccupation constante du Président du Faso, de la cellule de crise et du gouvernement pour que nous puisons connaitre la vérité. Ma sœur est âgée de 78 ans; elle a perdu son fils, sa belle-fille et cinq petits fils. Je vous avoue que ce n’est pas facile. Aujourd’hui, ce qui compte, c’est d’avoir les restes de nos parents pour faire nos deuils», a soutenu Alima Déborah Traoré.

Quant à Pierre Hage, un autre parent d’une des victimes, il soutient avoir compris que tout est mis en œuvre pour que toutes les familles puissent se rendre sur le site du crash pour voir si elles peuvent retrouver ce qui reste des leurs, fussent-ils des corps partiels. « C’est quelque chose de très important pour nous qui étions dans la salle », a-t-il renchéri.

Christophe Bassindia, père d’une victime, a laissé entendre que la rencontre l’a quelque peu consolée. « Nous espérons que les efforts déployés par le Burkina Faso et les autres pays permettront de connaitre les causes du crash », a-t-il souhaité.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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