Burkina: le ministre algérien des transports attendu à Ouagadougou #aOuaga

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Burkina: le ministre algérien des transports attendu à Ouagadougou

Publié le samedi 26 juillet 2014 | AIB

© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Mesures sociales : le gouvernement fait le bilan
Vendredi 17 janvier 2014. Ouagadougou. Le gouvernement a organisé une journée de concertations nationales sur les mesures sociales qu`il a prises en septembre 2013 pour faire face à la vie chère. Photo : Jean Bertin Ouédraogo, ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports

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Le ministre algérien en charge des transports est attendu demain au Burkina Faso, où il aura un entretien avec le chef de l’Etat avant de se rendre sur le lieu du crash de l’avion algérien survenu le jeudi dernier au nord du mali, a annoncé vendredi les autorités burkinabé.

«Le ministre algérien est attendu demain à Ouagadougou. Il aura un entretien avec le chef de l’Etat avant de se rendre sur le lieu du crash» a déclaré le ministre burkinabè en charge des transports, Jean Bertin Ouédraogo.

Le vol AH 5017 d’Air Algérie reliant Ouagadougou à Alger s'est écrasé jeudi dans le nord du Mali à 50 km au nord de la frontière avec le Burkina Faso. Il avait à bord 118 personnes de 16 nationalités. Vendredi, les autorités burkinabè ont annoncé qu’aucun survivant n’a été enregistré sur les lieux.

Le président du Faso, Blaise Compaoré s’est rendu sur les lieux de l’accident au Mali, vendredi dans l’après midi.

«Je viens du lieu du crash avec le président. Nous avons constaté que l’avion a été désintégré» a déclaré le chef d’Etat major particulier de la présidence le général Gilbert Diendéré faisant le point après la visite du chef de l’Etat sur les lieux du drame.

«Nous avons seulement vu que des morceaux de corps» a-t-il ajouté précisant que l’une des deux boites noires de l’appareil a été retrouvée.

Selon le gouvernement burkinabè, des équipes sont attendues les heures qui suivent pour des opérations d’identification des corps. Il a par ailleurs ajouté que «tout» sera mis en œuvre pour donner les informations nécessaires aux proches des victimes.

«Dès demain matin à 8 h (TU) les moyens seront déployés pour que des familles de victimes puissent se rendre par hélicoptère sur le lieu du drame» a indiqué le ministre burkinabè en charge de la sécurité, Jérôme Bougouma.

Compte tenu du nombre de place limité, les nationalités ayant enregistré une lourde perte seront priorisées (France, Burkina, Liban) a-t-il expliqué.

Selon les autorités burkinabè, une enquête est ouverte et elle sera coordonnée entre autres par la France, le Mali, le Burkina et l’organisation internationale de l’aviation civile.

NDT/

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