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Crash vol AH5017 : des proches de victimes manifestent leur colère à Ouagadougou
Publié le vendredi 25 juillet 2014   |  Autre presse


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© Autre presse par DR
Air Algérie


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Ouagadougou – Des proches de victimes du crash du vol AH 5017 d’Air Algérie, ayant causé hier 118 victimes dont 28 Burkinabè, ont manifesté vendredi, à l’aéroport international de Ouagadougou, leur colère contre la compagnie algérienne.


« On n’a beaucoup joué avec nos sentiments. Ils ont trainé pour nous donner les informations alors qu’ils les avaient », a regretté Alidou Ouédraogo, président d’honneur du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples dont la fille a péri dans le crash.

Selon M. Ouédraogo, il y a eu « trop de contradictions » dans les informations divulguées aux proches des passagers. « L’avion a disparu- Il est désintégré au nord de Gao-Il a crashé à 50 km à l’intérieur de la frontière du Mali près du Burkina… C’est assez contradictoire », a-t-il ajouté.

Le vol AH 5017 d’Air Algérie reliant Ouagadougou à Alger s’est écrasé jeudi dans le nord du Mali à 50 km au nord de la frontière avec le Burkina Faso, moins d’une heure après son décollage à 1H17mn TU. Il avait à bord 118 personnes de 16 nationalités.

« Je pense que c’est une région couverte de drones, de militaires, une région (placée) sur haute sécurité. Ce n’est pas possible qu’on ne puisse pas repérer un avion dès le crash », s’est étonné M. Ouédraogo, faisant allusion à la présence de l’armée française dans le Nord du Mali.

Dramane Ouédraogo, dont 7 membres de la famille ont été tués dans l’accident ne s’en remet pas. Il s’insurge contre la compagnie algérienne qu’il qualifie « d’irresponsable ».

« La douleur de la perte des membres de ma famille est là. Mais ce que je dis c’est pour attirer l’attention de notre système d’organisation en ce qui concerne ces compagnies qu’on accepte par ci, par là. Ce ne sont pas de compagnies sérieuses», s’est-t-il plaint.

Selon lui, dès l’arrivée de l’avion jusqu’à son décollage, les passagers ont été confrontés à des «incidents» qui n’ont pas été « gérés » par la compagnie algérienne.

« Nous avons même eu des problèmes au niveau de l’enregistrement. Tout ce qui est comme système de sécurité était nul. On ne doit pas admettre que de telles compagnies embarquent des vies pour les bousiller», a-t- il estimé.

Certains parents de victimes décrient le « manque » d’informations sur le crash. « Mon frère est décédé dans ça. Ils (Air Algérie) ne communiquent pas d’informations et on se sait pas ce que l’on doit faire », s’est fondue en larmes une sœur du regretté Hervé Magloire Kam, accompagnée de son neveu.

Pour Pierre Nikiema, représentant d’une ONG luxembourgeoise dont le président a emprunté l’avion à la fin d’une visite de travail à Ouagadougou, la compagnie algérienne n’est pas en mesure de « bien » assurer son devoir.

« Les gens m’ont dit tardivement que c’est pas une bonne compagnie alors que notre président venait de le prendre. A mon réveil j’apprends que l’avion a fait un crash », s’est-il lamenté.

Les autorités burkinabè ont décrété un deuil national de 48 heures à compter de ce jour vendredi 25 juillet.



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