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Aucun survivant dans le crash de l’avion d’Air Algérie au Mali, boîte noire retrouvée
Publié le vendredi 25 juillet 2014   |  AFP


Le
© AFP par KENZO TRIBOUILLARD
Le président français François Hollande lors d`une conference de presse
Vendredi 25 juillet 2014. Paris.


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Aucune des 118 personnes à bord d’un avion d’Air Algérie qui s’est écrasé dans le nord du Mali n’a survécu à la catastrophe, mais une boite noire a été retrouvée vendredi au milieu des débris de l’avion désintégré qui aidera à déterminer les causes de sa chute.
"Il n’y a hélas aucun survivant", a déclaré le président français François Hollande lors d’une brève allocution télévisée.
"Une boîte noire a été récupérée et acheminée vers Gao", dans le nord du Mali, par les militaires français qui ont sécurisé la zone, a-t-il ajouté, précisant que toutes les hypothèses, notamment climatiques, étaient étudiées pour expliquer ce crash.
Les débris de l’appareil, un McDonnell Douglas MD83 à destination d’Alger qui s’est écrasé 50 minutes après avoir décollé de Ouagadougou, ont été repérés jeudi soir par un hélicoptère de l’armée burkinabè dans la zone de Gossi, ville du nord du Mali située près de la frontière avec le Burkina Faso.
Cette information de l’armée burkinabè a très vite été confirmée par la présidence française, qui a parlé d’une épave de l’avion "désintégrée", et un drone de l’armée française venu de Niamey, au Niger, a survolé la zone dans la nuit de jeudi à vendredi.
Cinquante et un Français se trouvaient à bord de l’avion, ainsi que 23 Burkinabès, le reste des passagers venant de plusieurs autres pays, dont le Canada, le Liban, l’Algérie. Les six membres de l’équipage de l’avion affrété par la compagnie algérienne étaient espagnols.
L’avion transportait au total 118 personnes, et non 116 comme indiqué dans les précédents bilans, a déclaré vendredi la présidence française.
Un détachement terrestre d’une centaine de soldats français à bord d’une trentaine de véhicules a quitté Gao, la plus grande ville du nord du Mali, située à une centaine de km au nord de Gossi, et est arrivée sur les lieux du crash tôt vendredi matin.
Selon le ministère français de la Défense, leur mission est de "sécuriser la zone", de recueillir des éléments utiles à l’enquête, ainsi que les corps des passagers.
Fleur Pellerin, secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger, est arrivée dans la nuit à Ouagadougou, a indiqué à l’AFP son entourage, et pourrait se rendre sur les lieux.

- Tir depuis le sol hautement improbable -

"Nous écartons depuis le début la possibilité d’un tir depuis le sol, hautement improbable voire impossible", a déclaré le secrétaire d’Etat français aux Transports, Frédéric Cuvillier, en rappelant que "les conditions météorologiques étaient extrêmement dégradées".
"Après, est-ce la raison principale, y a-t-il eu un problème technique ou peut-être cumulatif ? Il reste à déterminer cela", a-t-il dit à la chaîne de télévision France 2.
Le Premier ministre du Burkina Faso, Luc Adolphe Tiao, a de son côté déclaré que "maintenant que l’avion a été repéré, nous allons dépêcher sur place des équipes pour contribuer à retrouver les corps de nos compatriotes et nous prendrons toutes les dispositions pour les rapatrier".
La région de Gao reste une zone dangereuse où des jihadistes continuent à sévir, de même que d’autres bandits et trafiquants armés qui profitent de l’immensité de la zone en partie désertique qu’il est difficile de contrôler.
Les soldats français y sont implantés depuis le début de leur intervention en janvier 2013 pour chasser du nord du Mali les groupes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), région qu’ils venaient d’occuper pendant neuf mois.
L’avion avait décollé de Ouagadougou avec 112 passagers et six membres d’équipage, à destination d’Alger dans la nuit de mercredi à jeudi. Il a disparu des écrans radar cinquante minutes après son décollage, selon Air Algérie.
L’Association internationale du transport aérien (Iata) a indiqué vendredi qu’elle allait "tout mettre en oeuvre" pour améliorer la sécurité aérienne qui reste une priorité, après une semaine noire au cours de laquelle trois crashs d’avions ont fait plus de 460 morts.
Avant le crash du MD83 affrété par Air Algérie auprès de la société espagnole Swifair, un avion de la Malaysia Airlines s’était écrasé le 17 juillet dans l’est de l’Ukraine après avoir été abattu par un missile dans un territoire contrôlé par les séparatistes pro-russes, faisant 298 morts.
Mercredi, un avion de la compagnie taïwanaise TransAvia s’est écrasé sur une île au large de Taïwan après une tentative d’atterrissage par très mauvais temps, causant la mort de 48 des 58 occupants de l’appareil.

bur-stb/cs/jlb/ms



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