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Sidwaya N° 7714 du 24/7/2014

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Education nationale: généralisation des COGES dans les écoles
Publié le jeudi 24 juillet 2014   |  Sidwaya


Le
© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Le Maire Simon Compaore procède au baptème de la rue Mamadou Toure
Mercredi 06 mars 2013. Ouagadougou. Le Maire Simon Compaore a procede au bapteme de la rue Mamadou Toure


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La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly/Barry, a lancé officiellement la généralisation des Comités de gestion(COGES) des écoles (COGES) le lundi 21 juillet 2014 à Dédougou.

Organes d’administration et de gestion des écoles, les Comités de gestion (COGES), créés pour être en phase avec la communalisation intégrale engagée dans notre pays depuis 2006, prônent une gouvernance scolaire participative à travers la mise à contribution de l’ensemble des acteurs de l’éducation, notamment les communautés organisées sans exclusive. Après une phase-pilote de ce nouvel mode de gestion de l’éducation conduite par le Projet d’appui aux Comités de gestion des écoles (PACOGES), qui s’est avérée concluante, selon la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly/Barry, il a été décidé d’une généralisation sur toute l’étendue du territoire « pour renforcer et consolider la gestion participative de l’école en mode décentralisé et non se substituer aux structures existantes ». Au titre des acquis du PACOGES pendant les quatre ans et demi d’expérimentation, a dit Koumba Boly, il a été mis en place plus de 2700 COGES dans les quatre régions-pilotes. Aussi, il a été constaté une amélioration remarquable des rendements scolaires tant au niveau des compositions harmonieuses qu’à celui des examens scolaires dans les localités retenues pour cette expérimentation des COGES. De plus, l’engagement et la mobilisation des communautés et l’implication réelle des autorités décentralisées à accompagner la gestion de l’école en mode décentralisé, a été sans faille, selon les concepteurs de ce nouvel instrument de gestion de l’éducation. Convaincu que la valorisation du capital humain est l’un des atouts majeurs du développement d’un pays, le gouvernement du Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), s’est engagé aux côtés de l’Etat burkinabè à accompagner les PACOGES. Après avoir injecté environ 2 milliards de F CFA pour la phase-pilote qui a couvert la période de novembre 2009 en mars 2014, l’Etat nippon, encouragé par les résultats engrangés de la première phase, a décidé de soutenir la deuxième phase du PACOGES, démarrée en mai 2014 pour une durée de trois ans en déboursant environ 1,7 milliards de F CFA. Et c’est avec joie que le Japon assiste le Burkina Faso dans ce combat d’améliorer l’accès et la qualité de l’éducation de base. « Nous sommes heureux de pouvoir accompagner le Burkina Faso dans l’exécution de ce projet qui prône la responsabilisation de l’ensemble des acteurs de l’école, y compris les parents d’élèves, en fédérant les efforts afin de permettre le développement harmonieux de l’école », a soutenu l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi. En plus de cet appui dans la mise en ouvre du PACOGES, le Japon qui privilégie le secteur de l’éducation dans ses interventions, a déjà soutenu le « pays des Hommes intègres » dans la phase 5 du projet relatif à la construction d’écoles primaires, la construction de l’Ecole nationale des enseignants du primaire(ENEP) de Dori et de celle de Kaya en chantier. Rappelant l’objectif des COGES qui implique toutes les couches sociales (politique, administrative, religieuse et coutumière) dans la gestion de l’éducation de base de nos enfants, la ministre Koumba Boly a invité tous les acteurs de l’éducation sans distinction «à s’impliquer franchement dans l’accompagnement de la mise en œuvre des COGES ». C’est dans ce sens que le maire de la commune de Dédougou, Abel Dabakyo, et le parrain, le chef de canton de Dédougou, se sont engagés à soutenir ce projet.

Kamélé FAYAMA
faygracias@yahoo.fr

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