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L`Observateur Paalga N° 8669 du 23/7/2014

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Electrification rurale : une bergère électrocutée à Malou
Publié le mercredi 23 juillet 2014   |  L`Observateur Paalga


Un
© Autre presse par DR
Un pylône de transport d`électricité


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﹡Electrification rurale : une bergère électrocutée à Malou

L’électrification rurale répond à la politique du gouvernement de fournir l’électricité à la majorité des Burkinabè. Pour le transport électrique, des pylônes sont implantés à travers la brousse
jusqu’aux différents centres de distribution. Il n’est donc pas rare de les voir trôner majestueux dans nos campagnes, ce qui ajoute à la variété du décor. Ces installations, malheureusement, sont parfois source de drames : c’est bien ce qui est arrivé le vendredi 18 juillet 2014 à Malou, localité située sur l’axe Ouaga-Kongoussi ; une bergère d’environ 12 ans a mortellement été électrocutée par les câbles électriques de la SONABEL alors qu’elle tentait de monter au sommet des poteaux. A ce qu’on dit, elle avait l’habitude de se livrer à ce «jeu» avec ses camarades. Le jour fatidique, elle a voulu battre son propre record en allant plus loin et plus haut. Un passant, qui est tombé sur l’accident pendant que la victime, accrochée par le pied aux fils électriques, se débattait encore, a lancé l’alerte. Les autorités locales (Gendarmerie, SONABEL, santé...) en ont vite été prévenues. Toutes ont accouru sur les lieux, et tout a été mis au point pour sauver l’infortunée, qui se battait toujours contre la mort : elle a d’abord été évacuée dans le centre de soin le plus proche et finalement à Ouagadougou où elle a malheureusement rendu l’âme le jour même de son transfert. Selon des sources dignes de foi, cette pratique des enfants est assez fréquente dans la zone et est même devenue une préoccupation des populations riveraines : on signale par exemple un cas similaire cette année en cours au village de Sabcé dans la province du Bam ; là-bas, la victime, heureusement, s’en est sortie. Cette situation pose de façon crue la question de la sécurité des équipements de la SONABEL en général et dans les zones rurales en particulier. En plus de déguerpir les habitants situés dans la trajectoire des
pylônes, il importe de les accompagner par la sensibilisation pour parer à toute éventualité. Les radios communautaires et associatives locales peuvent être mises à contribution pour mettre fin aux comportements hautement dangereux. Des stratégies de communication efficaces sont à mettre en œuvre à cette fin pour arrêter d’endeuiller les familles.

﹡Utilisation incontrôlée du gaz butane dans la rue : attention au désordre ambiant

De plus en plus dans la ville de Ouagadougou, surtout par ces temps de jeûne où beaucoup de femmes s’improvisent commerçantes de victuailles et de fritures à certains carrefours, on note une utilisation assez désordonnée du gaz butane. Cela n’est pas sans danger, et des tragédies déjà survenues dans la cité du fait de la mauvaise manipulation de cet hydrocarbure sont là pour le prouver : le 29 avril 2014, l’explosion d’une bonbonne de gaz dans une famille à Dagnoën a occasionné des dégâts matériels ; l’après-midi du 3 juin dernier, c’est une autre bonbonne de butane qui explosait à Tanghin, causant un mort ; le 15 juillet 2014 une violente explosion a secoué le quartier Larlé avec à la clé des morts, des blessés et de nombreux dégâts matériels (curieusement tous ces accidents se sont produits un mardi). Elle est attribuée, celle-là, à des produits ou matières en usage dans les carrières et mines. On peut en tout cas se féliciter de l’utilisation progressive du gaz en lieu et place du bois de chauffe ou du charbon de bois qui participe à la déforestation, situation dommageable à un pays sahélien comme le Burkina. Mais à l’opposé, on ne peut pas manquer de déplorer son emploi désordonné. Point besoin de dire que le gaz butane, principalement utilisé comme combustible à usage domestique et également d’appoint, notamment pour le chauffage, est très dangereux. Alors, redoublons de prudence.

﹡Circulation interurbaine : ces mastodondes à remorque sans signalisation

Dimanche 20 juin 2014, feux tricolores embranchement route de Bobo-Dioulasso et voie menant à l’Ecole nationale de police (ENP). Un automobiliste suit un camion à remorque. Le feu est au vert et, naturellement, chacun va son chemin. Mais voilà que, sans le moindre signal, le mastodonte tourne pour emprunter la route de l’ENP. Et notre conducteur qui suivait dut freiner des quatre fers pour ne pas se retrouver pris dans le piège de l’imprudent, du moins du «criminel», car, en fait, il ne disposait d’aucun système de signalisation. Et cet exemple n’en est qu’un parmi des centaines dans la cité où, souvent, c’est la main de l’apprenti qui devient le clignotant. Il y a lieu de faire quelque chose contre cela parce que si, de jour, certains ennuis y relatifs peuvent être évités, de nuit, ce n’est pas du tout évident...

﹡Rue pavée du barrage n°3 : il porte plainte contre la commune pour la chute de son enfant

Dans notre édition du mercredi 9 juillet dernier, sous cette même rubrique, nous faisions cas de la rue pavée qui jouxte le côté nord du barrage n°3, celle qui va du rond-point du pont de Tanghin à l’ex-hôtel Silmandé ; une rue assez fréquentée mais dont, malheureusement à plusieurs endroits, les pavés ont été enlevés sur de grandes surfaces, laissant des crevasses non balisées que les usagers découvrent souvent trop tard pour pouvoir les éviter. Nous soulignions alors que si d’ici là rien n’était fait, la route se dégraderait davantage et qu’on pourrait
même s’y attendre à pire. On ne croyait pas si bien dire, puisqu’il nous est revenu qu’un citoyen a porté plainte contre la commune : ce qui est arrivé à son rejeton, qui a fait des roulades sur
cette fameuse route pavée, en est la cause ; monsieur, un homme de droit qui sait par conséquent où il pose les pieds, entend par cette procédure demander réparation pour son fiston, qui a subi des dommages corporels importants. Espérons que les deux parties trouveront un terrain d’entente et qu’au-delà de cet incident, le problème de la rue pavée du barrage n°3, qui rend d’énormes services à beaucoup d’usagers, trouvera finalement une solution durable.

﹡Camp Sangoulé Lamizana : un camion percute l’entrée principale

Alors qu’il était venu embarquer une charge au camp militaire Sangoulé Lamizana, un camion à remorque a malencontreusement défoncé la porte d’entrée où est située la guérite. Qu’est-ce qui a provoqué cela? Le conducteur sera certainement au rapport pour s’expliquer sur la situation.

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