Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Art et Culture
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7304 du 27/11/2012

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles

 Météo


Comment

Art et Culture

Beatrice Damiba, presidente du CSC : "Sidwaya doit être un modèle..."
Publié le mercredi 28 novembre 2012   |  Sidwaya


la
© Autre presse par DR
la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Béatrice Damiba


 Vos outils




La présidente du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Béatrice Damiba a effectué une visite dans les locaux des Editions Sidwaya, le mardi 27 novembre 2012. En cette période de campagne électorale, la première responsable de l’instance burkinabè de régulation est venue encourager et féliciter les agents de la « maison commune » pour le travail abattu.

« Une semaine après le début de la campagne électorale, le Conseil supérieur de la communication (CSC) n’a pas reçu de plaintes de partis politiques concernant Sidwaya pour le moment ». Telle est la déclaration faite par la présidente de l’institution, Madame Béatrice Damiba, lors de sa visite, le 27 novembre 2012 aux Editions Sidwaya. Une visite qu’elle a dit effectuer pour féliciter et encourager les travailleurs de ce média public pour le travail « sérieux » abattu, pendant cette période cruciale, qu’est la campagne électorale. Au cours de l’entretien qu’elle a eu avec le directeur général, Rabankhi Abou Bâkr Zida, la présidente du CSC a dit toute sa satisfaction du traitement de l’information dans les colonnes du journal. Elle a déclaré que l’obligation de « l’équilibre et l’égal accès des médias à tous les partis politiques » est bien observée par Sidwaya. Elle a invité les Editions Sidwaya à continuer dans cette lancée, car pour elle, Sidwaya doit être un journal modèle. Elle a apprécié positivement la gestion des pages spéciales, mais aussi les reportages et les initiatives prises par Sidwaya pour toucher les responsables de partis politiques.
Un point de presse-bilan est prévu pour le 5 décembre 2012 et elle espère que les statistiques confirmeront que les principes d’accès et d’équilibre ont été respectés jusqu’au bout à Sidwaya.
Madame la présidente s’est ensuite, entretenue pendant quelques minutes, avec les journalistes dans la salle de rédaction. Béatrice Damiba s’est dit impressionnée par la jeunesse de la rédaction. Elle s’est réjouie de constater que de plus en plus, on fait confiance aux jeunes.
Cette visite a également été un moment de souvenir pour l’ancienne rédactrice en chef de Sidwaya. Elle a expliqué aux animateurs actuels du journal de tous les Burkinabè, ce qu’était le travail de la presse dans les années 80. "Presque tout le travail se faisait manuellement", a-t-elle expliqué. Elle a fait remarquer qu’aujourd’hui, avec la technologie, le travail est relativement simplifié. Béatrice Damiba a encouragé les jeunes à persévérer, car, pour elle, le premier salaire, c’est la satisfaction morale. « La satisfaction morale du travail bien fait et apprécié doit combler », a dit l’aînée aux jeunes, avant de les exhorter à faire de "l’excellence" leur raison d’être.
La visite a permis à la présidente du CSC d’expliquer aux journalistes le dispositif mis sur pied par son institution pour le suivi des médias dans la couverture de la campagne électorale en cours.
« 80 partis politiques,
ça complique le boulot »

Elle a cité, entre autres, le déploiement sur le terrain des superviseurs pour le suivi des observateurs et pour la régulation des médias de proximité, l’organisation des débats contradictoires et le traitement des messages des partis politiques.
Madame Béatrice Damiba a ensuite, évoqué les difficultés rencontrées, au cours de cette campagne, dans la recherche de l’équité. En effet, le principe de l’équilibre et du pluralisme est valable, aussi bien pour les médias publics que privés, et chaque organe de presse doit nécessairement, y veiller. Elle a déploré le trop grand nombre de partis politiques en lice à cette élection, une donne qui complique le travail de régulation. Cependant, a-t-elle noté, « l’égal accès est une obligation pour les médias publics même si sur le terrain, des partis ont un volume d’activités plus grand ».
A la question des journalistes de savoir quel traitement réserver, à l’avenir, aux partis qui n’honorent pas leurs rendez-vous, alors qu’il leur est consacré des espaces dans les médias, la présidente du CSC a indiqué que la réflexion concerne, aussi bien le CSC que les organes de presse. « De grandes leçons seront tirées de ces élections, du point de vue du CSC, des médias et de l’Etat », a-t-elle indiqué. En dépit de toutes ces difficultés, la présidente du CSC, estime avoir mis « les petits plats dans les grands » pour permettre une large couverture de la campagne.

Habibata WARA

 Commentaires