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Campagne d’alphabétisation 2013-2014 de l’AMUS: Un taux de succès de 89,75% enregistré
Publié le mardi 22 juillet 2014   |  AIB


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Cours d`alphabétisation.


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Koudougou - Dans la commune de Pella, province du Boulkiemdé, l’ambiance était festive le jeudi 17 juillet 2014. L’Association les mains unies du Sahel (AMUS) procédait à la clôture de sa campagne d’alphabétisation de l’année 2013-2014, sous le parrainage du directeur général de l’école nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Loumbila, M. Étienne Kaboré par ailleurs maire de la commune de Soaw.

La cérémonie, qui s’est déroulée dans l’enceinte de l’École Pella «A» en présence des autorités communale et provinciale, a connu la présence de la directrice provinciale de l’éducation nationale du Boulkiemdé, du secrétaire exécutif de l’AMUS l’ambassadeur Hyppolite Ouédraogo, et a été une occasion pour offrir des fournitures scolaires aux meilleurs élèves. Le jeudi 17 juillet dernier, les meilleurs apprenants de la campagne d’alphabétisation 2013-2014 dans la commune rurale de Pella sont rentrés les bras chargés de fournitures scolaires. La satisfaction se lisait sur les visages, car cette année, le moins que l’on puisse dire est que, la campagne d’alphabétisation s’est bien déroulée et les résultats sont évocateurs. Le taux global d’alphabétisation dans la commune s’élève à 89,75%. Sur 150 inscrits, 132 ont été évalués et 129 ont été déclarés alphabétisés. La troisième année du centre d’apprentissage du français fondamental à partir des acquis de l’alphabétisation (A3F) de Pella a fait un bon résultat à l’examen du Certificat d’études primaires. Sur cinq (05) candidats présentés, trois (03) ont été reçu, donna une double satisfaction aux responsables du centre. Un succès qui n’aurait vu le jour sans l’engagement des différents acteurs sur le terrain. «Il y’avait une participation massive des apprenants et un engagement des animateurs», à en croire Etienne Kientéga, coordonnateur du programme d’alphabétisation et de l’éducation non-formelle de l’association les mains unies du Sahel (AMUS). Les autorités présentes à la cérémonie de clôture ont eu l’occasion de constater de visu, les performances des apprenants. En effet, deux apprenants ont respectivement lu un texte portant sur la fabrication du savon et résolu un problème d’arithmétique en mooré avec beaucoup de conviction. Ce qui n’a pas manqué d’arracher des ovations à l’assistance. Dans son intervention, la responsable en charge de l’alphabétisation au sein de la direction provinciale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (DPENA) du Boulkiemdé a félicité les apprenants pour leur engagement tout en leur rappelant les avantages liés à l’alphabétisation. Elle a de ce fait, invité les hommes à s’inscrire massivement, comme les femmes, dans les centres d’alphabétisation.

Selon le parrain de la cérémonie M. Etienne Kaboré, les résultats engrangés par l’AMUS dans son combat pour l’alphabétisation des populations locales sont la preuve que l’alphabétisation en langue nationale n’est pas sans intérêt. Aussi, a-t-il invité la population à y adhérer massivement, à commencer par les chefs coutumiers de la commune. Les nouveaux certifiés, quant à eux, ont d’ores et déjà soumis, à l’AMUS, leur projet de poursuivre leurs études. Selon le coordonnateur du programme d’alphabétisation et de l’éducation non-formelle de l’AMUS, des contacts sont entrain d’être pris avec le directeur du CEG dans l’optique de leur permettre de continuer au secondaire.L’AMUS faut-il le rappeler, dispose de vingt-cinq (25) centres d’alphabétisation et de quatre (04) centres de formation technique spécifique dans sa zone d’intervention. Une zone d’intervention qui couvre les communes de Imasgo, Soaw, Pella, Siglé, Kindi, Niangiala, Ramongho dans le Boulkiemdé et Kyon au Sanguié. De façon globale, les difficultés rencontrées selon Etienne Koientegac’est l’insuffisance des infrastructures, puisque d’autres centres se trouvent sous des arbres ou des hangars non-améliorés, il y a également l’insuffisance des moyens financiers et la faible participation des adultes. En rappel, les campagnes d’alphabétisation de l’AMUS commencent en octobre et s’étalent jusqu’en juin.

François KABORE

Célestin ZOUMBARA (stagiaire)

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