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Sidwaya N° 7711 du 21/7/2014

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LMD/L’UEMOA et le CAMES unissent leurs efforts
Publié le mardi 22 juillet 2014   |  Sidwaya




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Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) en collaboration, avec l’UEMOA, a organisé une conférence de presse le lundi 21 juillet 2014 à Ouagadougou pour, d’une part, faire le bilan de la première année d’exécution du projet d’appui à l’Assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche dans l’espace UEMOA, et d’autre part, lancer les nouveaux « référentiels qualité » du CAMES.

Pour relever le défi que constitue l’application de la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD), le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont décidé de mettre en commun leurs ressources et leurs énergies, à travers le projet d’appui à l’Assurance qualité (AQ) de l’enseignement supérieur et de la recherche dans l’espace UEMOA. Il s’agit notamment du Programme assurance qualité, l’un des axes majeurs du Plan stratégique de développement du CAMES. Dans cette logique, il a rappelé que l’UEMOA et le CAMES ont signé une convention de financement d’un montant de soixante-quinze millions (75 000 000), le 29 avril 2013. Ladite convention avait pour objectif de convenir des modalités de collaboration entre les deux institutions pour le financement des activités de la première année du projet de renforcement des mécanismes nationaux et régionaux d’Assurance qualité pour l’enseignement supérieur, en vue de réussir la reforme LMD dans les Etats-membres de l’UEMOA .C’est ce qui est ressorti des propos du secrétaire général du CAMES, Bertrand Mbatchi, à la conférence de presse organisée le lundi 21 juillet 2014 au siège de la dite structure.
Concernant les résultats de la première année de mise en œuvre, M. Mbatchi a cité entre autres, la mise en place d’un comité de pilotage, l’élaboration de l’état des lieux de la démarche qualité dans l’espace UEMOA et la finalisation des référentiels qualité. Il a expliqué que le comité de pilotage a tenu deux sessions, respectivement le 24 juin 2013, au siège du CAMES à Ouagadougou et le 27 novembre 2013, à Conakry, en Guinée. Selon lui, la première session a permis de valider le chronogramme des activités de la première année du projet , de discuter des modalités opérationnelles de réalisation des activités et du rôle des différents partenaires ,de valider les termes de référence de recrutement des consultants, puis, de dégager des perspectives pour la deuxième année du projet.
La deuxième session a permis de suivre l’étape de la mission de deux experts en charge de la réalisation de l’état des lieux de l’Assurance qualité dans les universités de l’espace UEMOA et de finaliser « les référentiels qualité » du CAMES. Cette session a aussi offert l’opportunité de réaménager le programme initial des experts pour leur permettre de rendre les résultats de leurs travaux dans de meilleures conditions. Il a souligné que le lancement des « référentiels qualité » intervenu le 21 juillet 2014 et qui sont distribués gratuitement, permettra aux acteurs de l’enseignement supérieur, non seulement de mieux faire connaître le projet AQ, mais aussi de mieux se l’approprier.
Pour le directeur de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, Bréhima Tounkara, représentant le commissaire de l’UEMOA, le CAMES est un partenaire idéal pour l’opérationnalisation de ce projet. De son avis, l’on ne peut faire meilleure alliance qu’avec cette institution qui dispose de la légitimité technique et politique, a-t-il dit. M. Tounkara a précisé qu’en plus du document sur l’état des lieux actualisé de l’Assurance qualité dans l’enseignement supérieur, quatre autres documents ont été élaborés. Ce sont entre autres, un référentiel d’évaluation des offres de formation et un référentiel d’évaluation des programmes de recherche.
A la question de savoir pourquoi avoir adopté la réforme LMD et quelles actions seront entreprises face aux difficultés que rencontre ce système sur le terrain, M. Tounkara a affirmé que la forme n’est pas mauvaise en soi, mais ce sont les conditions d’accompagnement qui le sont. M.Mbatchi a, par ailleurs, soutenu qu’il s’agit d’un outil compétitif et d’adaptation aux normes internationales en terme d’enseignement supérieur, en vue d’atteindre un certain nombre d’objectifs tels que l’employabilité.. Au terme de la première année d’exécution du projet, de nombreuses perspectives sont envisagées. Parmi ces perspectives, figurent la nécessité de développer des systèmes d’information au niveau de chaque pays, en concertation avec les institutions d’enseignement supérieur et de recherche et l’importance de doter le CAMES de compétences et de moyens pour conduire ces différentes activités.


Aimée Florentine KABORE
Sandrine Nassa
(stagiaire)

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