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Sidwaya N° 7711 du 21/7/2014

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Santé sexuelle et reproductive : les «gendarmettes» s’informent
Publié le mardi 22 juillet 2014   |  Sidwaya




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Le Ministère de la promotion de la femme et du genre a organisé du 17 au 18 juillet 2014 à Bobo-Dioulasso, un atelier pour renforcer les capacités des gendarmes en santé de la reproduction. Ce sont une centaine de pandores à majorité filles qui ont pris part à la formation.

La formation des «gendarmettes», issues de l’Ecole nationale de gendarmerie de Bobo-Dioulasso, sur la santé sexuelle et reproductive, vise à leur donner des connaissances sur la santé sexuelle et reproductive, les méthodes contraceptives existantes, les prestations offertes en la matière et les différents services qui en ont la charge. Elle permet également de les doter de connaissances sur les droits en vigueur dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, ainsi que les possibilités dont elles disposent pour faire valoir ces droits. Ce thème, selon les organisateurs, a été choisi parce que les méthodes en matière de santé sexuelle et reproductive sont mal connues. Aussi, les textes réglementaires en santé sexuelle et reproductive qui régissent les comportements à adopter pour un maintien et une progression dans le corps de la gendarmerie sont peu maîtrisés par les filles qui ont décidé d’embrasser ce métier. Il est, par exemple, interdit aux filles dans la gendarmerie de tomber enceintes pendant les six premières années de leur présence dans le corps. De même et selon le document de la Politique nationale genre, les inégalités et les disparités de genre se caractérisent en la matière par une sous-utilisation des services de santé due au faible pouvoir de décision des femmes, à la faible implication des hommes dans la gestion de la santé, de la reproduction, et à la difficulté des femmes et des filles à négocier des rapports sexuels protégés.


Pour l’épanouissement des gendarmettes


Outre les questions de la santé de la reproduction, des thèmes comme «Le développement personnel» et «Les perspectives de carrière au sein de la gendarmerie nationale», ont été enseignés aux participants en vue de renforcer leur intégration dans les Forces armées nationales. C’est la ministre de la promotion de la femme et du genre, Nestorine Sangaré, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la formation. Pour elle, «l’assimilation de ces thématiques essentielles aura, à n’en point douter, un impact certain sur la vie et la carrière des filles et des femmes au sein des Forces armées nationales, et notamment de la gendarmerie en leur donnant des outils à même de renforcer leurs capacités à utiliser leurs services de santé sexuelle et reproductive, et à avoir des ambitions légitimes pour leurs carrières professionnelles». La ministre Sangaré a témoigné sa gratitude aux partenaires techniques et financiers, surtout la Banque mondiale, pour leur accompagnent dans cette initiative. C’est la deuxième fois que le département en charge de la promotion de la femme initie ce genre de formation, la première ayant eu lieu en décembre 2013 à Bobo-Dioulasso. La présente qui s’est déroulée en deux phases, a été initiée pour la santé sexuelle et de reproduction. La première phase a eu lieu à Ouagadougou et a regroupé les filles et femmes-gendarmes en activité. La présente formation à Bobo-Dioulasso en est la seconde et a concerné 100 gendarmes dont 70 filles et femmes de l’Ecole nationale de gendarmerie de Bobo-Dioulasso.

Adaman DRABO

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