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Fonction publique burkinabè: bientôt un mécanisme de contrôle périodique de présence
Publié le lundi 21 juillet 2014   |  FasoZine


Burkina
© Le Pays par DR
Burkina : le gouvernement fait sa rentrée
Mercredi 4 septembre 2013. Ouagadougou. Le gouvernement a effectué sa rentrée à travers son tout premier Conseil des ministres tenu au palais présidentiel. Vincent Zakané, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale


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En marge de la célébration différée au Burkina Faso de la 20e journée africaine de l’administration et de la Fonction publique, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale a tenu un point de presse ce lundi 21 juillet 2014 à Ouagadougou. Objectif : faire le bilan de l’opération de recensement biométrique des agents de la Fonction publique et des autres agents émargeant au budget de l’Etat. A la date du 30 juin 2014, l’opération a permis d’enrôler 140 077 agents. Selon les données fournies par le Système intégré de gestion administrative et salariale du personnel de l’Etat (SIGASPE), 10 597 matricules restent non encore enrôlés.

Le 31 mars 2014 a marqué la fin de l’opération de recensement biométrique des agents de la Fonction publique, démarrée en 2012. En cinq phases d’enregistrement, ladite mesure a pu donc enrôler 140 077 agents, soit 130 761 agents toujours en activité, 5479 en détachement, 936 en disponibilité/suspension de contrat, 2901 agents en cessation définitive de fonction. Cependant, à en croire le SIGASPE, 10 597 matricules restent non encore enregistrées, dont 2 783 matricules toujours en activité, 966 en disponibilité, 946 en détachement et 5902 n’ayant aucune position administrative. En termes simples, il faut retenir que l’Etat paierait des salaires à 10 597 matricules non identifiables physiquement.

La conséquence immédiate, selon le ministre, est la suspension immédiate desdites matricules et le déclenchement d’une procédure à l’encontre des supposés détenteurs de ces matricules. « L’opération avait pour objectif global la maitrise des effectifs des agents de la Fonction publique en vue d’une meilleure maitrise des dépenses de personnel du budget de l’Etat », dira le ministre Vincent Zakané, avant de préciser « que ladite opération contribuera au respect des critères de convergences de l’Uemoa par le Burkina Faso, notamment le critère qui vise à consacrer au maximum, 35% des recettes fiscales aux salaires ».

Spécifiquement, cette opération a permis, entre autres, d’assainir les effectifs des agents publics et de lutter contre les doubles mandatements et les emplois fictifs.

La suite de cette mesure qui a couté la somme de 1,5 milliards de FCFA, est la production et la ventilation de cartes professionnelles biométriques contenant les 10 empreintes digitales des agents enrôlés. 90 000 cartes sont déjà produites à ce jour et sont en train d’être ventilées. Vincent Zakané a également exhorté les agents à garder soigneusement leur carte car elles serviront bientôt au contrôle de la paie. Au titre des perspectives, un mécanisme de contrôle périodique de présence à l’entrée des services à travers des terminaux de lecteur desdites cartes sera mise en place.

Dimitri Kaboré (Collaborateur)

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