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L`Observateur Paalga N° 8666 du 18/7/2014

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Une lettre pour Laye : que reproche-t-on au juste à Tantie Béa ?
Publié le dimanche 20 juillet 2014   |  L`Observateur Paalga


CSC
© Autre presse par Youssouf Kièma
CSC : le personnel et la presse souhaitent bonne année à la présidente
Vendredi 17 janvier 2014. Ouagadougou. Le personnel du Conseil supérieur de la communication (CSC) et le monde de la presse et de la communication ont présenté leur voeux de nouvel an à la présidente de l`institution. Photo : Béatrice Damiba, présidente du CSC


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Cher Wambi,

Les prédicateurs avaient annoncé la canicule du pays dit des hommes intègres ce jeudi 17 juillet. Le ciel soit loué, il n’en fut rien. Car, avant même que l’astre du jour ne sorte de son sommeil, de gros nuages avaient déjà investi l’horizon. Ce qui devait arriver donc arriva. Que d’eau sur cette terre bénie des dieux. Gageons seulement qu’il en sera ainsi, cher cousin, tout au long de la campagne.
Dans la banlieue en tout cas, l’on n’hésite pas à esquisser un petit sourire en voyant les pintadeaux se perdre déjà dans les champs de mil qui défient le vent. Preuve, s’il en faut, que l’espoir est permis.
Avis partagé par les sorciers du ciel, qui nous livrent ci-après les relevés pluvio-
métriques de la semaine du jeudi 10 au mercredi 16 juillet 2014 : Dori = 00 mm ; Ouahigouya = 39,4 mm ; Ouagadougou-aéro = 18,5 mm ; Dédougou = 16,5 mm ; Fada N’Gourma = 28,2 mm ; Bobo-Dioulasso = 2,6 mm ; Boromo = 5,9 mm ; Pô = 22,7 mm ; Gaoua = 13 mm ; Bogandé = 13,5 mm.

L’événement de la semaine sur les bords du Kadiogo, tu ne le sais que trop, cher cousin : Ouagadougou, la capitale burkinabè, a tremblé en cet après-midi du mardi 15 juillet 2014. Il n’aura pas fallu plus qu’une explosion, en effet, pour que les Burkinabè réalisent que le pire n’arrive pas qu’aux autres. Il s’en est fallu de peu pour que Larlé, théâtre de cette macabre scène, soit balayé de la carte de la cité. Que s’est-il donc passé ?
Le constat était apocalyptique, des pertes, des maisons effondrées, des biens mobiliers et immobiliers hors d’usage. Hélas, cher cousin, comme il fallait s’y attendre, le Tout-Ouaga s’est rendu sur les lieux du drame pour constater de visu l’enfer de Larlé, ignorant que bien d’autres déflagrations pouvaient suivre. En tout cas, ce n’est pas sans me rappeler l’explosion de la poudrière du Camp militaire de Gounghin en juillet 1983. Bref, l’explication, on ne l’aura que le lendemain 16 juillet quand le directeur général de la sécurité intérieure voulut bien lever un coin du voile. Selon la version officielle donc, cher Wambi, il s’agirait d’une «explosion accidentelle causée par des explosifs stockés par des individus qui travaillent sur des sites d’or». Bilan : 4 morts, 38 blessés, 25 maisons détruites et une soixantaine de sans-abri relogés.
Aux lendemains de cette catastrophe, cher cousin, l’on ne cesse de s’interroger. Car si pour certains la thèse officielle peut prospérer, pour d’autres, il est difficile de ne pas voir de main criminelle dans cette affaire, et l’autorité aura fort à faire pour arrêter cette inflation de rumeurs y relative.

C’est connu de tous, cher cousin, chaque manifestation d’envergure nationale sous nos cieux a ses côtés sombres. La commémoration du 11-Décembre à Dédougou n’échappera donc pas à cette règle. J’en veux pour preuve ces bisbilles au sein du Comité d’organisation où l’on est à
couteaux tirés à propos des méthodes de travail, des pratiques et des agissementsde certains membres.
Dernier fait en date, cher cousin, c’est l’affaire des douze (12) parcelles restantes de la cité des Forces vives. J’ai oui-dire en effet qu’à l’issue de la première session d‘attribution, une douzaine
de parcelles avaient été réservées, au cas où. Et voilà que, ces derniers temps, circule une liste dite des attributaires provisoires de ces douze lopins de terre, sur laquelle figurent en effet 12 noms, tous des faucons de la République. En fait, il n’y aurait rien à redire si les attributions avaient été faites dans les règles de l’art. Mais le hic dans cette affaire est qu’elles l’ont été à l’insu de certains membres de la Commission d’attribution. La question qu’on se pose maintenant est de savoir si les noms des heureux gagnants sont les vrais ou s’il s’agit plutôt d’une forme de spéculation immobilière.

Pas plus tard que le jeudi 10 juillet, je t’informais, cher Wambi, de l’imminence du départ de Béatrice Damiba de la présidence du Conseil supérieur de la Communication (CSC). Le diable étant dans les détails, je t’avais induit en erreur en affirmant qu’elle s’en irait à l’issue de la remise de son 3e rapport au président du Faso. Tu peux même l’annoncer à Naab Raaga, il s’agit plutôt de son 7e rapport. En attendant, les associations professionnelles qui se sont réunies le vendredi 11 juillet pour désigner leurs représentants ont déniché leurs trois oiseaux rares que sont Joseph Bonzi, Désiré Komboïgo et Abibata Coulidiaty. De ce départ précipité de Tantie Béa, on en parlera encore, certains estimant qu’elle a été payée en monnaie de singe. Certes, à la lecture de la nouvelle loi, elle devrait plier bagage un jour ou l’autre, mais les applaudissements qui fusent des pouvoirs de décisions ne font que confirmer mes soupçons. Que peut-on bien reprocher à cette brave dame de l’information et de la communication qui a très souvent mouillé le maillot pour rappeler les brebis galeuses à l’ordre ? Que voulez-vous, bonnes gens, ne sommes-nous pas en politique ?

Hélas, cher cousin, nul être ne le souhaite sur cette terre, mais telle est la volonté de Dieu. Voilà une fois encore la grande famille de la presse et, surtout la famille Zoungrana, endeuillée depuis le décès subit le 14 juillet dernier à l’hôpital Yalgado Ouédraogo de Madame Zoungrana née Traoré Oumou, précédemment Directrice générale de l’Entreprise Nour Hayat Traoré (ENHT).
Celle que tous pleurent aujourd’hui n’était autre que l’épouse de notre confrère Ben Idriss Zoungrana (BIG-Z), journaliste-reporter-photographe qu’on ne présente plus. Nul doute qu’aux côtés de la vieille Tipoko, tu seras au Doua du 7e jour qui a lieu ce dimanche 20 juillet 2014 à 8h00 au domicile familial, sis à Samandin (Côté ouest du dispensaire de Samandin).

■ Les vacances scolaires ont débuté pour les élèves du primaire avec des fortunes diverses : succès pour les uns, échec pour les autres. Quoi qu’il advienne, pourvu que ces temps de repos soient utiles à leurs bénéficiaires. Mais avant de se séparer, d’aucuns se sont essayés, à travers les différentes coupes des directeurs provinciaux de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA). Ainsi en fut-il du Sanmatenga où, le samedi 12 juillet, l’école de Mané B, après avoir croisé les crampons contre son homologue de Pibaoré, s’est offert le trophée en football après sa victoire sur sa rivale du jour par le score de 2 buts à 1 à l’occasion d’un match âprement disputé. De même, elle s’est classée première en récital, en conte et a occupé une bonne place en cyclisme. Ce qui a fait dire à certains spectateurs que c’était vraiment de la bonne graine qu’il faut bien entretenir pour l’avenir.

■ L’auteur burkinabè Jacques Prosper Bazié se signale de nouveau dans le monde littéraire avec sa toute dernière œuvre : «Nazi Boni – Le Moïse du Bwamu». Edité aux Editions Krall à
Ouagadougou, cet énième ouvrage du journaliste-écrivain propose un voyage à travers l’histoire de la Haute-Volta avec un homme qui a marqué son époque : Nazi Boni. En permettant de «revisiter ce monument de notre histoire qui a marqué la chronique d’un Etat relativement nouveau au triple plan de sa personnalité (...)», l’auteur de «La dérive de Bozos» invite le lecteur à découvrir le leader politique, l’enseignant, l’écrivain et pasteur d’hommes. «Nazi Boni – Le Moïse du Bwamu» est une œuvre de plus de 200 pages, illustrée et structurée en trois chapitres. Elle est disponible dans les librairies de la place : «Jeunesse d’Afrique», «Diacfa», «Savane», «Mercury», «Harmattan»...

■ Après le meeting de Bobo-Dioulasso où il a fait le plein du stade Wobi «recto-verso», selon l’expression du maire de la ville de Sya, le Front républicain était dans une sorte d’hibernation. Eh bien, ce groupement d’intérêts politiques reprend du service ce jour. En effet, Me Hermann Yaméogo, Assimi Kouanda, Alain Yoda et Cie vont à l’assaut de leurs militants et sympathisants de la région du Sud-Ouest. De Dano à Hamélé en passant par Diébougou, Dissin, Bouroum-
Bouroum, Gaoua et Batié, les responsables du Front républicain vont mener une campagne de proximité de 48 heures pour expliquer aux populations les objectifs visés par leur organisation afin que la crise politique puisse être surmontée de façon pacifique et démocratique, disent-ils.


Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

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