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Alternance au Burkina : Ram Ouédraogo assure que Blaise Compaoré veut partir par la grande porte
Publié le samedi 19 juillet 2014   |  Partis Politiques


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© aOuaga.com par A.O
Politique : des partis de la majorité et de l`opposition créent un front républicain
Jeudi 23 janvier 2014. Ouagadougou. Une quarantaine de partis politiques de la majorité présidentielle et de l`opposition ont créé un front républicain qui a été présenté aux journalistes lors d`une conférence de presse. Photo : Ram Ouédraogo, président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF)


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Les responsables et les militants des partis membres du Front Républicain étaient à Diébougou dans la province de la Bougouriba (région du Sud-Ouest) le 18 juillet 2014. C’était dans le cadre d’une caravane intitulée « Paix et démocratie » qui sillonne la région les 18 et 19 juillet. La caravane a commencé sa randonnée par Dano dans la province du Ioba et a fait des escales à Oronkua, Ouessa, Hamélé. Elle est arrivée à Diébougou dans l’après-midi avec, à sa tête, des responsables du Front Républicain comme Assimi Kouanda, Hermann Yaméogo, Alain Yoda, Hamadou Diomdioda Dicko, etc. Le message qu’ils avaient à délivrer a porté sur la paix, la stabilité, le référendum pour modifier l’article 37 de la Constitution.

A propos de la paix, Ram Ouédraogo a soutenu que sans elle il n’y a pas de démocratie avant de faire savoir que le président du Faso, Blaise Compaoré, homme de paix, est soucieux de la stabilité du pays. « Blaise Compaoré veut préparer l’avenir, il veut laisser le Burkina dans la solidarité, la stabilité et même pour l’éternité», a souligné Ram Ouédraogo avant d’ajouter que « nous devons lui faire confiance parce qu’il veut partir par la grande porte et non par la petite porte ». Et le politicien écologiste d’inviter les Burkinabè à aider le chef de l’Etat à préserver la paix et la stabilité dans son pays et dans la sous-région et à ne pas être comme ceux qui étaient hier aux côtés de Blaise Compaoré et qui, aujourd’hui, le combattent. Ram Ouédraogo a terminé son adresse au public qui a fait le déplacement de la salle de conférences de l’ONG ASUDEC par la ferme volonté des partis membres du Front républicain d’aller au référendum « pour assouvir notre soif de la paix ».

A la suite de Ram Ouédraogo, Assimi Kouanda, co-président du Front républicain a donné les raisons qui ont présidé au choix du Sud-Ouest pour débuter la caravane. Si la région a été choisie, c’est qu’elle a de tout temps sauvegardé la cohésion dans la diversité, a dit Assimi Kouanda qui, poursuivant ses justifications, a fait savoir qu’« au delà des divergences, des nuances qui apparaissent entre les différentes formations, vous avez toujours su vous élever pour vous mettre ensemble et ainsi préserver l’essentiel constitué de la paix, de la démocratie et du développement ». De la caravane, il dira qu’elle a pour objectif de délivrer à travers les différentes localités de la région un message de paix et de mettre également en valeur la capacité de rassembler des partis de la majorité présidentielle et de l’opposition autour du sujet de la paix.

Sur le référendum, autre motif de la caravane, Assimi Kouanda a fait savoir que dans une démocratie, il faut consulter le peuple lorsque les politiciens n’arrivent pas à s’entendre sur l’essentiel. A son avis, cela enlève tout argument à ceux qui veulent créer le chaos et le désordre. Il a aussi rassuré que le Burkina ne franchira pas la ligne rouge comme une réponse en creux à l’ambassadeur de France au Burkina qui, on se rappelle, a dit dans son discours le 14 juillet dernier espérer qu’il y aura beaucoup de sagesse pour que ladite ligne ne soit pas franchie.

Hamadou Diomdioda Dicko n’a pas dit autre chose que ses prédécesseurs. Il a, en plus, demandé aux membres du Front républicain à proscrire la violence dans leurs actes en vue de contribution à la construction de la paix avec le président du Faso.

Lors de la rencontre, des militants ont dit leur incompréhension du silence dans lequel s’est emmuré le chef de l’Etat dont on ne sait pas jusque-là s’il va convoquer ou pas le référendum alors que le temps presse. D’autres ont aussi émis le vœu que le Front Républicain présente un candidat unique à l’élection présidentielle de novembre 2015.

Après Diébougou, la caravane s’est ébranlée vers Gaoua, le chef-lieu de la région. Sur sa route, il est prévu des escales à Tiankoura dans la Bougouriba et à Bouroum-Bouroum dans le Poni. Dans ces localités, il est prévu des rencontres comme celle tenue à Diébougou au cours desquelles les mêmes messages de paix, d’appel à la tenue du référendum sur l’article 37 seront délivrés.


Jean de Dieu Dah

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