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Des jeunes de 9 partis échangent sur la démocratie
Publié le vendredi 18 juillet 2014   |  AIB


CDP
© aOuaga.com par Séni Dabo
CDP : les intellectuels en assemblée générale
Samedi 28 juin 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. Les secteurs structurés du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) tiennent une assemblée générale d`une journée sur le thème "Face à la dynamique actuelle des réformes et mutations politiques, quelles contributions des secteurs structurés pour la défense des valeurs de la démocratie et de la république"


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Bobo Dioulasso, (AIB) - L’Institut général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD) a organisé une conférence publique dans l’après-midi du samedi 12 juillet 2014 à Bobo-Dioulasso. Elle a été animée par l’historien-chercheur, le docteur Doty Bruno Sanou.

«La démocratie est en panne aujourd’hui au Burkina Faso. La démocratie avec ce multipartisme, je n’y crois pas. Il faut des partis politiques forts». C’est ce que l’historien-chercheur, le docteur Doty Bruno Sanou a fait savoir aux jeunes de 9 formations politiques, notamment l’ADF/RDA, le CDP, le CFDB, le MPP, le PDS/METBA, le RDBEF, l’UPC, l’UNIR/PS et l’UPR. C’était au cours d’une conférence publique sur: «La participation de la jeunesse à l’enracinement de la démocratie au Burkina Faso», samedi 12 juillet 2014. L’initiative est de l’Institut général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD). Il s’agit d’un programme de renforcement des capacités des jeunes leaders politiques en Afrique. Son objectif est de préparer les jeunes à assumer un rôle de leader au service de la démocratie et de la bonne gouvernance, d’accroitre leur capacité d’influence dans leurs partis politiques respectifs, et d’approfondir le dialogue interpartis. Pour ce faire, l’exposé de M. Sanou s’est articulé sur la définition de la démocratie, ses fondements et des propositions faites aux jeunes qui veulent s’engager en politique. A l’entendre, « c’est la référence au peuple qui fait la démocratie. Il s’agit ainsi de marcher avec le peuple». A ce titre, il a précisé qu’elle repose sur plusieurs fondements dont entre autres, la reconnaissance de la liberté du citoyen, la participation de tous les citoyens à la vie publique, et la gestion du bien commun. Et de souligner que la démocratie ne peut fonctionner que par la vérité. Par ailleurs, le conférencier a laissé entendre que l’engagement des jeunes en politique doit se faire à travers des associations. Mais, ils doivent se forger une forte personnalité pour incarner certaines valeurs telles que l’humilité, la patience et la tolérance. Pour y parvenir, M. Sanou a exhorté les jeunes politiciens à s’auto-former et devenir des modèles d’hommes comme Nelson Mandela, Gandhi et autres. Aussi a-t-il précisé,«il ne faut pas perdre de vue la contribution des valeurs culturelles pour l’enracinement de la démocratie au pays des Hommes intègres, voire en Afrique». C’est pourquoi, M. Sanou pense qu’il fautinterroger les cultures burkinabè afin d’y trouver lesdites valeurs démocratiques. «Sinon la démocratie sera toujours en panne au pays des Hommes intègres», a-t-il dit. A l’issue de son exposé, des questions ont fusé de partout. «Au vu de ce qui se passe ou s’est déroulé dans certains pays comme la Lybie et la Côte d’Ivoire, l’alternance pour l’alternance est-elle bonne?», a demandé un participant. En réponse, le docteur Sanou a fait savoir que la sagesse de l’alternance est le pilier de la démocratie. Pour lui, «si la Constitution n’est pas stable,nous ne parlons pas de démocratie. Et d’affirmer que toute Constitution doit être sacrée, mais elle doit avoir des amendements».

Boubié Gérard BAYALA

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