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Explosion à Ouagadougou: le Larlé Naaba encore sous le choc
Publié le jeudi 17 juillet 2014   |  FasoZine


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© aOuaga.com par A.O
Ouaga : une forte explosion cause des dégâts matériels à Larlé
Mardi 15 juillet 2014. Ouagadougou. Une forte explosion d`origine inconnue jusque-là survenue vers 18h au quartier Larlé a causé un nombre encore indéterminé de morts et de blessés, éventré des maisons, soufflé les vitres d`immeubles et de voitures


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Au lendemain de la forte explosion qui a secoué le quartier Larlé et ses environs, les supputations ont toujours cours. Quant aux autorités en charge de la sécurité au Burkina Faso, elles s’appliquent à informer pour faire taire Dame rumeur qui ne cesse d’enfler, notamment- sur les origines du drame et le nombre de victimes, morts et blessés. Le Larlé Naaba, Victor Tiendrébéogo, à l’état civil, lui tente de rassurer les populations qui ont pris d’assaut son palais qui porte encore les stigmates fraîches de la sévère déflagration de la soirée du mardi 15 juillet 2014.

C’est une immense foule de curieux qui a assiégé le palais du Larlé Naaba, ce mercredi 16 juillet, suite à la forte explosion qui s’est produite la veille, plongeant dans le désarroi les habitants de ce quartier de la capitale burkinabè. A l’étape actuelle des investigations pour déterminer les causes de l’explosion, la piste accidentelle est privilégiée par la direction générale de la sécurité intérieure du Burkina Faso. Malgré le bilan officiel de deux morts et trente deux blessés établis par les hommes de tenue mais qui pourrait s’alourdir, chaque citoyen y va de sa comptabilité macabre.

Le Larlé Naaba dont le palais jouxte pratiquement l’épicentre de l’explosion, lui fait également les comptes dans son palais. «En tout cas, par la grâce de Dieu, chez moi ça va», reconnaît le chef tout en disant sa compassion aux familles en deuil et sa solidarité avec les blessés. En dehors d’une femme d’âge avancé et d’une fillette, toutes deux blessées, la vie suit son cours normal au palais du Larlé Naaba, bien que toutes les maisons aient subi des dommages conséquents. «Sauf celle où je dors et les tombes de mes ancêtres», relève avec un sourire qui en dit long, le ministre du Moro Naaba, l’empereur des Mossé (la nationalité la plus nombreuse au Burkina).

Le Larlé Naaba tout en étant sous le choc de cette explosion ne comprend pas moins le silence de ceux que nous avons appelés «ses anciens amis», en faisant allusion aux ex-camarades de parti du chef. «Non aucun d’eux ne m’a fait signe. Aucune autorité ne s’est manifestée. C’est seulement ce matin -16 juillet- que le maire de la ville de Ouagadougou et de celui de l’arrondissement dont je dépens, qui sont passés ici», a révélé le l’ancien du Congrès pour la démocratie et le progrès (parti au pouvoir).

En tout cas, le soutien des amis politiques de l’opposition n’a pas fait défaut au Larlé Naaba. Il cite, alors de nombreux «camarades» dont, Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et chef de file de l’opposition, Roch Marc Christian Kaboré, le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, opposition) et Me Bénéwendé Stanisals Sankara de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (Unir/PS). «Simon Compaoré (MPP, NDLR) a passé un coup de fil depuis la France où il séjourne, tout comme Salif Diallo (MPP) a dit à Roch de me transmettre sa compassion», a souligné le Larlé Naaba, lui-même membre du MPP, depuis qu’il a tourné le dos au CDP, le parti présidentiel.

Pendant que le Larlé Naaba, le téléphone cellulaire, toujours collé à l’oreille, s’est retiré pour se reposer de sa courte nuit, en cette fin de matinée du 16 juillet 2014, des familles voisines de la cour d’où est partie l’explosion, sous l’œil des hommes de tenue, opéraient leur déménagement. Certains avaient peu à transporter, la forte déflagration qui les rend désormais SDF pour la plupart, ayant tout soufflé sur son passage.

Morin Yamongbé

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