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Grève dans Les médias publics : «bilan satisfaisant», selon le SYNATIC
Publié le jeudi 17 juillet 2014   |  FasoZine


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© Autre presse par Aboubacar Diomède Sanfo
Médias publics : les agents en grève de 24 heures
Mercredi 16 juillet 2014. Ouagadougou. Les agents des médias publics observent une grève de 24 heures à l`appel du Syndicat autonome des travailleurs de l`information et de la culture (SYNATIC) pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail


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A l’appel de leur syndicat, des travailleurs de médias publics burkinabè ont observé un mouvement de grève sur l’ensemble du territoire ce mercredi 16 juillet 2014, comme ils l’avaient annoncé lundi dernier au cours d’une conférence de presse. « Pas de reportages le 16 juillet, quel que soit l’évènement», était le mot d’ordre de grève lancé par Justin Coulibaly, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (Synatic) et ses camarades, qui espère ainsi voir les autorités se encher sur leur revendications.

A quelques heures de la fin du mouvement, Justin Coulibaly fait le bilan et s’estime « satisfait » du suivi par les militants. Le bilan tel qu’il l’a donné, fait état de ce que le mouvement a été bien suivi dans les régions « malgré les menaces ». « Il a été suivi à 100% à Fada, à Dori, Gaoua. Elle a été bien suivie à Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Dédougou», affirme Justin Coulibaly.

A Ouagadougou, l’équipe de Fasozine qui a fait le tour de certaines rédactions a pu constater qu’aux éditions Sidwaya et à l’Agence d’information du Burkina (AIB), des agents étaient bien en place et au travail. Souleymane Sawadogo, le directeur de l’AIB que nous avons rencontré à son bureau, assure qu’il n’a intimé d’ordre à aucun travailleur pour qu’il soit à son poste. « Nous ne sommes pas nombreux. C’est donc la conscience professionnelle qui a prévalu », estime-t-il. Pour ce qui concerne les éditions Sidwaya, Justin Coulibaly reconnait que « la satisfaction n’a pas été à la hauteur aux éditions Sidwaya. Mais nous allons y remédier parce que certains amis pensent qu’ils ne sont pas concernés ». Mais, ajoute-t-il, « le mouvement a été suivi à 100% à la télévision nationale, à la webdiffusion, à la radio nationale et à la RTB2 Centre». Pour l’heure, le Synatic entend faire le point après les 24 heures prévues avant de se réunir pour définir les prochaines stratégies à adopter.

Pour rappel, la décision d’aller en grève pour 24 heures dans les médias publics vise, selon le Synatic, à mettre la pression sur leur ministère de tutelle afin d’obtenir la satisfaction de leur plate-forme revendicative. Sur cette plate-forme de revendications, il y a cinq points inscrits, à savoir: l’arrêt des intimidations et la levée des sanctions déguisées à l’encontre des militants et sympathisants du syndicat ; l’arrêt des pressions de tout genre sur les journalistes dans le traitement de l’information dans le strict respect de l’éthique et de la déontologie ; l’élaboration d’un statut particulier pour les travailleurs des médias publics en vue de l’amélioration conséquente de leurs conditions de vie et de travail ; la reconstitution de carrières des agents et le rétablissement des rémunérations injustement coupées.

Abel Azonhandé

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