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Sidwaya N° 7709 du 17/7/2014

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Explosion à Larlé : « La piste criminelle écartée»
Publié le jeudi 17 juillet 2014   |  Sidwaya


Explosion
© aOuaga.com par Séni Dabo
Explosion à Larlé : un bilan provisoire de 2 morts et de 38 blessés
Mercredi 16 juillet 2014. Ouagadougou. Le directeur général de la sécurité intérieure, colonel Omer Bationo, a animé une conférence de presse pour donner les premiers éléments de l`enquête sur l`explosion au quartier Larlé qui font état de 2 morts, 38 blessés, 25 maisons effondrées ou partiellement détruites


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Suite à l’explosion survenue dans la soirée du mardi 15 juillet 2014, au quartier Larlé de Ouagadougou, une enquête a été ouverte pour situer les causes de ce drame. Mais, d’ores et déjà, les responsables de la sécurité et ceux chargés de l’investigation ont rencontré les hommes de médias pour faire un bilan provisoire des victimes, des dégâts et de l’enquête en cours.

«Il s’agit probablement d’une explosion accidentelle qui a été causée par des explosifs, probablement stockés par des individus qui travaillent sur des sites d’orpaillage», a déclaré le Directeur général (DG) de la sécurité intérieure, le colonel Omer Bationo, lors du point de presse organisé le 16 juillet 2014, après l’explosion survenue au quartier Larlé de Ouagadougou, la veille. Selon lui, du bilan des services de secours à l’heure où se tenait la conférence de presse (11 heures), il y a eu 38 victimes dont 32 évacuées au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo(CHU-YO). « Il y a eu deux cas de décès constatés et des morceaux de corps retrouvés. On suppose que ces morceaux appartiennent à deux personnes », a expliqué le DG de la sécurité intérieure, comme pour insinuer que le nombre de morts est passé à quatre. Pour ce qui concerne les concessions détruites, le colonel Bationo a confié qu’il y a eu environ 25 maisons effondrées ou partiellement détruites. Par la suite, le chargé de l’enquête, le lieutenant Issa Paré, a fait le point des investigations en cours. Il a laissé entendre qu’un cratère a été retrouvé dans le secteur où le drame s’est produit et que l’enquête se fera en fonction des indices de débris d’engins ou de traces de substances explosives que ses éléments découvriront sur place. « Au stade actuel de l’enquête et au regard des informations recueillies, la thèse accidentelle semble être privilégiée. Les équipes de police sont toujours en investigation pour tenter de retrouver des indices qui vont expliquer cette explosion », a ajouté le lieutenant Paré. Cherchant à mieux comprendre les conséquences de cette déflagration, les journalistes ont interrogé les conférenciers sur le sort des sinistrés, le profil des habitants de la cour où l’explosion s’est produite, la législation en matière de détention illégale d’explosifs au Burkina Faso, etc. A toutes ces interrogations, le colonel Omer Bationo a souligné que le propriétaire de la cour a été identifié et les habitants en cours d’identification. Concernant la prise en charge des victimes, il a soutenu que le ministre en charge de la sécurité serait en train de prendre des dispositions pour «gérer» cette situation, tout en affirmant qu’il est interdit au Burkina Faso qu’une tierce personne détienne des explosifs ou des engins explosifs par devers elle. « Les analyses sont toujours en cours, nous avons des polices scientifiques qui y travaillent depuis hier. Nous coopérons aussi avec certains pays étrangers et des échantillons sont déjà prélevés et nous allons probablement les expédier à l’étranger pour qu’ils puissent nous aider à déterminer la nature exacte des explosifs qui ont été utilisés », a conclu le DG de la sécurité intérieure.

Gaspard BAYALA
Fatou BARRY
(Stagiaire)

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