Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Santé de la mère et de l’enfant : le RAME ausculte les allocations budgétaires de l’Etat
Publié le mardi 15 juillet 2014   |  aOuaga.com


Budget
© aOuaga.com par Séni Dabo
Budget de l`Etat alloué à la santé : le RAME fait une évaluation à travers une étude
Mardi 15 juillet 2014. Ouagadougou. Le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME) a organisé un atelier de restitution d`une étude sur le financement de la santé au Burkina


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Réseau accès aux médicaments"essentiels (RAME) a organisé, le 15 juillet 2014 à Ouagadougou, un atelier de restitution d'une étude sur le financement de la santé au Burkina. "Evaluation du budget de la santé avec un focus sur la santé de la mère et de l'enfant et la lutte contre le Sida" est l'intitulé de l'étude réalisée avec le concours technique du Centre d'information, de formation et d'éducation au budget (CIFOEB) et le soutien financier du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST).


L'objectif global de l'étude est de contribuer à une augmentation des ressources financières affectées par l'Etat burkinabè au secteur de la santé. L'étude prend prétexte de l'engagement des chefs d'Etat africains pris en 2001 à Abuja au Nigeria de consacrer 15% du budget de leurs pays à la santé et également, concernant le Burkina, de l'engagement consigné dans le programme du vainqueur de l'élection présidentielle de 2010, Blaise Compaoré, de consacrer 100 milliards de F CFA à la santé de la mère et de l'enfant au cours de son mandat de 5 ans. Plus de 13 ans après l'engagement d'Abuja et à 1 an de la fin du mandat du vainqueur de la présidentielle de 2010, l'étude relève, certes, des points positifs comme, par exemple, la subvention des produits contraceptifs, la gratuité de la consultation prénatale depuis 2002, la subvention des accouchements et des soins obstétricaux et néonataux (SONU). Mais elle relève également des insuffisances après analyse du budget de la santé comme la faible croissance des dépenses de fonctionnement liées à la santé, la restriction de la prise en charge des groupes vulnérables, etc. Concernant la santé de la mère et de l'enfant, l'étude note une baisse constante des allocations entre 2011 et 2013. A titre d'exemple, les parts allouées à la santé de ces couches vulnérables dans le budget total de la santé ont été de 5,01% en 2011; 4,49% en 2012 et de 3,76% en 2013. Par contre, celles allouées à la lutte contre le Sida ont connu une croissance avec, par exemple, 11,33% en 2011 et 13,27% en 2013. D'une manière générale, l'étude estime que les résultats son en-deçà des attentes surtout dans le domaine de la santé maternelle et infantile et ne permettront pas d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans ce secteur.

L'étude fait un certain nombre de recommandations comme, par exemple, l'augmentation des ressources internes allouées à la santé, la mise en place de stratégies innovantes de mobilisation de ressources nationales en faveur de la santé, l'équilibre du marché de soins en respectant la qualité, etc.

La présentation de l'étude a été suivie de débats avec les questions de compréhension, les contributions des participants venus de différents ministères et d'organisations de la société civile oeuvrant dans le domaine de la santé. Auparavant, et en guise de mot d'ouverture, le président du Conseil d'administration (PCA) du RAME, Bapion Ido, a relevé que le document final de l'étude va permettre au réseau de mener son plaidoyer en matière de santé en faveur des couches vulnérables sur la base d'informations fiables.


Séni DABO

 Commentaires