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Sidwaya N° 7706 du 14/7/2014

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Finances publiques: Des parlementaires à l’avant-garde de la transparence
Publié le mardi 15 juillet 2014   |  Sidwaya


Assemblée
© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Assemblée nationale : rideaux sur la première session de l`année
Lundi 2 juin 2014. Ouagadougou. Assemblée nationale. Les députés se sont quittés au terme de la première session ordinaire de l`année du parlement ouverte le 5 mars dernier


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Réunis à Ouagadougou depuis ce lundi 14 juillet à l’occasion de la 5e conférence et assemblée générale annuelle de l’Association des commissions des finances et du budget des parlements, des députés ouest-africains réfléchissent à leur rôle dans la transparence en matière de gestion des deniers publics.

Les parlementaires ouest-africains insistent sur la transparence dans la gestion des finances publiques des Etats. C'est pourquoi l’Association des commissions des finances et du budget des parlements des pays de l’Afrique de l’Ouest (WAAPAC) tient à Ouagadougou du 14 au 18 juillet 2014, sa cinquième conférence et assemblée générale annuelle. Placée sous le thème, «L’imputabilité et la transparence : outils essentiels pour le développement national», ils vont décortiquer leur rôle dans la transparence en matière de gestion des finances publiques. Pour y parvenir, ils vont bénéficier des communications et animer des échanges sur entre autres, la loi de finances organique dans les pays francophones, le nouveau cadre harmonisé des finances publiques, le contrôle législatif efficace à travers des initiatives régionales. Ils seront également informés sur les notions d’imputabilité et de responsabilité et feront enfin une étude comparée des commissions des finances et du budget des différents parlements.
Le président du comité d’organisation, Zambendé Théodore Sawadogo, a déclaré qu’à l’issue de cette rencontre, les représentants des onze pays présents tireront des conclusions qui leur permettront d’édifier dans leurs Etats respectifs, des parlements et des exécutifs qui pourront prendre des mesures afin que les ressources qui sont dégagées soient consacrées au développement pour le bonheur des populations. «Les pays anglophones n’ont pas les mêmes modes d’exécution du budget que les pays francophones. Cette rencontre est une occasion de se partager des expériences pour une meilleure gestion des finances publiques », a-t-il indiqué. Il a enfin rappelé que cette rencontre fait suite aux conclusions des travaux de la 4e conférence tenue en juillet 2013 en Gambie au cours de laquelle le Burkina Faso a été désigné pour abriter la présente réunion.
Quant au président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Soungalo Appolinaire Ouattara, cette conférence relève de la vision partagée de renforcer la coopération interparlementaire indispensable à la consolidation de l’intégration régionale au profit des populations. «Nous devons davantage aller dans des actions concertées, à une plus grande mutualisation de nos efforts», a-t-il émis. Pour lui, les commissions des finances constituent au sein de tous les parlements, des acteurs-clés, pour toutes les questions touchant les finances publiques. «Ainsi, elles sont tenues de renforcer continuellement leurs capacités de réactivité suivant le contexte national de chaque pays au regard de l’évolution de la matière des finances au niveau régional et mondial », a-t-il poursuivi. Il a salué le choix du thème car selon lui, la mobilisation des ressources et leur allocation ne suffisent pas à réaliser avec efficacité les objectifs de développement. D’où la nécessité d’une transparence et d’une imputabilité. «Il faut veiller sur la responsabilisation et l’obligation de rendre compte, sur l’efficience et l’efficacité dans l’utilisation de ces ressources et sur la transparence et la disponibilité de l’information au profit du citoyen », a-t-il ajouté. Le président de l’Assemblée nationale a rappelé que le processus national de développement nécessite une modernisation des cadres juridique, comptable et statistique des finances publiques avec de nouveaux outils de gestions conformes aux normes internationales. «Dans l'édification de ce développement, les acteurs sont multiples et les rôles sont tout aussi importants que précis. Si les parlements jouent les leurs, les exécutifs nationaux jouent aussi leurs prérogatives », a-t-il précisé.
Le WAAPAC regroupe 16 parlements des pays de l’Afrique de l’Ouest. Il est né en 2009 et est une association autonome et indépendante des commissions parlementaires chargées des finances. L’Assemblée nationale du Burkina est membre de cette association depuis février 2011.


Adama SEDGO

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