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Le Quotidien N° 1112 du 12/7/2014

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Enregistrement universel des naissances au Burkina : Les acteurs de l’état civil du Houet outillés
Publié le lundi 14 juillet 2014   |  Le Quotidien


Lutte
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Lutte contre le terrorisme : les services de renseignements du Sahel veulent mieux coordonner leurs actions
Lundi 19 mai 2014. Ouagadougou. Centre international de conférences de Ouaga 2000. Les chefs de services de renseignements et de sécurité de la région sahélo-saharienne ont entamé leur 5e réunion qui va durer 48 heures. Photo : Jérôme Bougouma, ministre de l`Administration territoriale et de la Sécurité


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Le ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité, à travers la direction générale de la modernisation de l’état civil, a initié à l’intention des acteurs de l’état civil de la province du Houet, le vendredi 11 juillet 2014, un atelier de formation. Avec l’appui technique et financier de la communauté Sant’Egidio, à travers le programme BRAVO, cette formation vise le renforcement des capacités des structures et acteurs du système de l’état civil à l’enregistrement universel des naissances. La cérémonie d’ouverture du présent atelier a été présidée par le secrétaire général de la province du Houet, Abdallah Pathé Sangaré, représentant le haut-commissaire, et a vu la présence de Mira Gianturco, responsable du programme BRAVO.

Doter le Burkina Faso d’un système d’état civil fiable, sécurisé et statistiquement exploitable. C’est en ce sens que le gouvernement a adopté en juin 2012 une stratégie nationale de l’état civil, assortie d’un plan d’actions couvrant la période 2012-2016, avec pour objectif l’amélioration de la performance et de l’efficience du système d’enregistrement des faits d’état civil. Cette formation, conformément à la stratégie, se veut donc une tribune de renforcement des capacités des présidents de tribunaux départementaux et d’arrondissement, d‘agents de services de l’état civil, mais aussi d’agents de santé.
Convaincu de l’importance de l’état civil, le secrétaire général de la province a fait savoir qu’il est un instrument juridique qui confère au citoyen son existence légale, lui permettant ainsi d’exercer ses droits et d’accomplir ses devoirs. Ainsi, il a signifié qu’une nation qui veut prospérer, cultiver la paix sociale et s’inscrire dans une dynamique de respect des droits humains, doit impérativement se doter d’un système d’état civil performant. Aussi, dit-il, « l’état civil constitue le socle de toute politique qui vise à renforcer la citoyenneté, à mieux asseoir le jeu démocratique, à accroitre l’efficacité de l’Etat, ainsi que celle des collectivités locales dans le domaine de la planification et du développement », d’où, conclut-il, « la nécessité de former les acteurs y intervenant ».

Cependant, il a noté que l’absence de système intégré d’enregistrement des faits d’état civil a été et demeure toujours une entrave aux efforts de développement, empêchant le Burkina Faso d’améliorer la performance de ses services publics et de disposer de données nécessaires pour alimenter les programmes de développement, situation qui, selon lui, ne permet pas d’assurer une meilleure identification des populations et le suivi des mouvements migratoires, afin de lutter efficacement contre la criminalité intra et transfrontalière qui va « de plus en plus croissante »

Cette formation, selon Lamodia Thiombiano, représentant le directeur général de la modernisation de l’état civil, est non seulement la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’état civil, mais aussi de la convention liant le Burkina Faso à la communauté Sant’Egidio. Communauté qui s’est d’ailleurs engagée, à travers sa présidente, Mira Gianturco, à accompagner le Burkina Faso sur d’autres chantiers concourant au développement, autre que le domaine de l’état civil.
Le déroulement des travaux de la formation
Avant de rentrer dans le vif du sujet de la formation, il a été inculqué aux participants ce qu’est la communauté Sant’Egidio, le programme BRAVO et la tutelle des droits de l’enfant. Quant aux thèmes qui ont fait l’objet de la formation, il s’est agit des règles communes d’établissement des actes d’un système de l’état civil, les dysfonctionnements de la gestion de l’état civil. Aussi, la conservation de la mémoire et archives propres à l’état civil, sa discipline, son historique, sa méthodologie et ses règles ont été enseignées aux participants. Afin de permettre une meilleure assimilation des modules aux stagiaires, chaque communication a été suivie d’exercices avec des cas pratiques. A l’ouverture de l’atelier de formation, les participants ont été invités à faire preuve d’assiduité, d’attention soutenue, afin qu’au sortir de la formation ils puissent s’approprier le maximum d’éléments de droits qui régissent l’état civil du pays. Ainsi, ils ont été exhortés à mettre en pratique les acquis de la formation afin que la modernisation et la sécurisation de l’état civil soient une réalité au Burkina Faso.

Par Mady BAZIE



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