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L`Observateur Paalga N° 8661 du 11/7/2014

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Modification de la Constitution : «Le peuple burkinabè est souverain pour savoir ce qui est bien pour lui» (Alain Edouard Traoré)
Publié le dimanche 13 juillet 2014   |  L`Observateur Paalga


Le
© aOuaga.com par A.O
Le point de presse du gouvernement s`est aussi délocalisé à Bagré dans la province du Boulgou (région du Centre-Est), le 30 avril 2014, comme le Conseil des ministres. Photo : Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement


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La traditionnelle conférence de presse du gouvernement a eu lieu ce jeudi 10 juillet à la télévision nationale du Burkina. Face aux journalistes, il y avait le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Vincent Zakané, et celui de la Communication, porte-parole de l’exécutif, Alain Edouard Traoré. Au menu des échanges, de nouvelles mesures sociales touchant les personnes âgées et les travailleurs ayant perdu leur job et bien sûr l’actualité nationale et internationale.


Les questions d’actualité nationale et internationale qui ont été adressées au porte-parole du
gouvernement avaient trait au projet de modification de la Constitution par le pouvoir, à la crise malienne, entre autres. Un confrère a demandé au ministre Traoré ce qu’il pense du fait que le sous-secrétaire d’Etat américain a déclaré que le Burkina, à l’instar de pays comme la RDC et le Cameroun, est en train de vouloir modifier sa Constitution pour permettre au président en place de continuer. Alors que l’Oncle Sam est attaché aux principes de la limitation des mandats. «Les Américains ne maîtrisent pas le le fonctionnement de nos institutions, c’est pourquoi il réagissent ainsi. De toute façon, nous n’avons pas encore été touchés par le pays ami que sont les Etats-Unis concernant cette question. Mais je pense qu’eux ont amendé à plusieurs reprises leur constitution pour l’ajuster au mieux. Et je pense aussi que le peuple burkinabè est souverain pour savoir ce qui est bien pour lui», a répondu le ministre de la Communication. Le médiateur
dans la crise malienne pour le compte de la CEDEAO, Blaise Compaoré, est en ballotage défavorable pour poursuivre la médiation.
Non, selon Alain Edouard Traoré, car «le Burkina se sent concerné au premier chef par cette crise».
Avant l’arrivée du ministre Traoré, les journalistes se sont entretenus avec celui de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale des décisions prises par le Conseil des ministres du 2 juillet dernier portant sur des mesures sociales. Il a été décidé en effet la construction d’un centre gériatique. Pour le ministre en charge de la Sécurité sociale, «la décision de construire ce centre fait suite à une doléance formulée par les associations de retraités du Burkina et les personnes âgées lors de leur premier forum les 22 et 23 octobre 2012». Cette décision, dit-il, répond à la volonté du gouvernement «d’offrir aux personnes âgées en général et aux retraités en particulier un cadre médical approprié à la prise en charge des soins de santé dont ils ont besoin». Cela entre dans la promotion et la protection des droits de cette couche de la société,
notamment les droits à la santé et à la protection sociale. Le centre va coûter 400 000 000 de F CFA et sera financé par la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO), ajouta-t-il.
Le ministre Zakané a aussi expliqué le décret portant validation de deux années de cotisations pour les travailleurs licenciés dans le cadre des restructurations des entreprises publiques et parapubliques et ayant 13 ans de cotisations. C’est un décret portant autorisation à faire valoir le droit à pension pour les travailleurs licenciés pour motif économique. Vincent Zakané a déclaré qu’il s’agit de la traduction juridique d’un engagement pris par le gouvernement dans le cadre des
négociations avec les syndicats au titre de 2011. Le décret évoquait un délai qui allait du 1er janvier au 31 décembre 2012, alors qu’il a été pris le 5 octobre 2012. Evidemment, des personnes concernées n’ayant pas pu exercer leur droit auprès de la CNSS, le décret a été relu pour leur permettre de le faire.
Le troisième point de l’intervention de Vincent Zakané a été le décret portant autorisation à faire valoir le droit à pension pour les travailleurs licenciés pour motif économique. Selon lui, il s’agit ici aussi d’une relecture d’un décret du 5 octobre 2012, également la traduction juridique d’un engagement du gouvernement pris en 2011. «Il autorisait les travailleurs ayant cotisé 15 ans à la CNSS et qui sont à moins de 5 ans de la retraite à faire valoir leur droit à pension auprès de la CNSS», a expliqué le ministre.
Quant au dernier point, à savoir le décret portant autorisation à faire valoir le droit à pension pour les travailleurs ayant perdu leur emploi par suite d’un accord de départ volontaire, c’est une nouvelle mesure sociale «qui s’inscrit dans la logique de la mise en œuvre du décret portant autorisation à faire valoir le droit à la pension pour les travailleurs licenciés pour motif économique».

M. Arnaud Ouédraogo

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