Grands travaux au Bénin : Et de deux pour l’expertise d’EBOMAF ! #aOuaga

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Grands travaux au Bénin : Et de deux pour l’expertise d’EBOMAF !

Publié le vendredi 11 juillet 2014 | EBOMAF

© Autre presse par DR
La société burkinabè de génie civil, EBOMAF, a obtenu le lot 1 des travaux de réhabilitation de la route Parakou-Djougou au Bénin d`un montant de 31,704 milliards de F CFA

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Et de deux pour l’Entreprise Bonkoungou Mahamadou & Fils (EBOMAF) au Bénin ! Avec l’attribution du lot 1 des travaux de réhabilitation de la route Parakou-Djougou, la société burkinabè de génie civil obtient, dans ce pays, son deuxième marché d’un coût de 31,704 milliards de F CFA. Le tronçon Parakou-Wèwè, long de soixante-trente (73) kilomètres, va bénéficier d’une expertise de plus en plus sollicitée en Afrique de l’Ouest.

Le savoir-faire de EBOMAF s’affiche une deuxième fois au Bénin. Elle vient d’être chargée d’ériger une infrastructure routière moderne aux normes internationales entre Parakou et Wèwè, le lot 1 du projet de réhabilitation de la route Parakou-Djougou. Elle va reconstruire un ouvrage garantissant la sécurité routière et supportant durablement l’intense trafic. Après le chantier Bodjécali-Madécali-Frontière du Nigéria dans la région de l’Alibori dont les travaux sont à leur phase terminale, l’entreprise de Mahamadou Bonkoungou va marquer de son empreinte les soixante-treize (73) kilomètres des 136,6 kilomètres de ce projet routier d’envergure lancé par le Président Thomas Yayi Boni.

Les travaux confiés à EBOMAF seront réalisés à hauteur de 31,704 milliards de F CFA en Hors Taxes (HT) et vont s’étaler sur vingt-quatre (24) mois. Le financement est assuré par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) et l’Etat béninois. «Avec l’attribution des travaux Parakou-Wèwè, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour notre société au Bénin. Nous sommes conscients du défi à relever pour mériter davantage la confiance des autorités et de la population béninoises. Nous sommes sereins car nous disposons de l’expertise nécessaire et de toutes les capacités pour tenir ce nouveau pari», a confié Mahamadou Bonkoungou, PDG de l’entreprise adjudicataire.

La réhabilitation du tronçon Parakou-Wèwè consiste à réaliser, à partir de Parakou sur une longueur de 11,5 kilomètres, un large boulevard, soit un ouvrage de 2X2 voies avec une terre pleine centrale (TPC) et sur le reste du lot 1, une route aux normes édictées par la CEDEAO. Les travaux concernent aussi la (re)construction de plusieurs ouvrages hydrauliques et d’assainissement ainsi que la mise en place de la signalisation et des équipements routiers adéquats. «Les travaux de réhabilitation de la route Parakou-Djougou vise à contribuer d’une part à l’accélération et au renforcement de la construction routière de l’espace communautaire mais aussi à l’augmentation de l’efficacité du transport routier, en vue de stimuler le développement économique et social ainsi que l’intégration régionale», a indiqué Natondé Aké, ministre des Travaux Publics et des Transports.

Le Bénin s’appuie sur un leader africain du BTP

Le Chef de l’Etat, Thomas Yayi Boni, a inscrit son action de modernisation du réseau routier national dans une dynamique de projets structurants : «L’aménagement de la voie Parakou-Djougou, classée comme un corridor par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) rentre dans le cadre de la poursuite de la politique des grands travaux, cheval de bataille du gouvernement pour faire du Bénin, un pays émergent ». Avec le lancement officiel des travaux de réhabilitation de cet axe essentiel du corridor béninois, dimanche 22 juin dernier à Parakou, c’est un vent de soulagement qui a soufflé sur les habitants des zones concernées. Le recours des plus hautes autorités béninoises à EBOMAF pour réaliser les grands travaux traduit une volonté de s’appuyer sur une expertise avérée pour ériger des infrastructures de qualité dans les délais. D’autant que la réputation de l’entreprise adjudicataire est unanimement reconnue dans la sous- région ouest-africaine notamment au Burkina Faso, au Togo, en Guinée-Conakry et bientôt en Côte d’Ivoire.

L’axe Parakou-Djougou construit en 1995-1996 souffre actuellement d’un état de dégradation très avancé. Les populations riveraines espèrent vivement voir leur calvaire prendre fin dans les deux années que durera le chantier. «L’aboutissement des travaux est vivement attendu pour que prenne fin le calvaire des usagers qui se résument en accidents récurrents sur cette route peu praticable qu’il faut parcourir en trois heures voire plus, au prix souvent de sa vie et de son véhicule», a confié Soulé Alagbé, maire de Parakou. EBOMAF étale déjà ses capacités sur le site des travaux. Elle a entrepris un impressionnant déploiement de son personnel et de son matériel pour entamer ce chantier dans un élan irréversible et gagner ce nouveau challenge.

Bilal Simplice BASSE

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