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Amadou Diemdioda Dicko à Abidjan : «L’émergence de l’Afrique dépend de la qualité de l’éducation et de la formation»
Publié le jeudi 10 juillet 2014   |  Ambassade


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© Ambassade par DR
Le ministre burkinabè délégué à l`Alphabétisation, Amadou Diemdioda Dicko (à gauche), a rendu une visite de courtoisie, le mardi 8 juillet 2014 à Abidjan, à l`ambassadeur du Burkina en Côte d`Ivoire, Justin Koutaba


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Après Dakar en 2012, les ministres en charge de l’éducation des États et gouvernements de la Francophonie font classe à Abidjan dans le cadre de leur conférence biennale, la Confemen, qui se tient cette année sur les bords de la lagune Ebrié avec comme centre d’intérêt, l’«éducation inclusive et de qualité pour tous en francophonie, défis, bilan et perspectives pour l’après 2015». Présent à Abidjan aux côtés de ses pairs, Amadou Diemdioda Dicko, le ministre délégué burkinabè en charge de l’Alphabétisation, compte partager son expérience avec son homologue de Côte d’Ivoire. Dans ses préoccupations figure également le quotidien de ses compatriotes en Eburnie. Il en a discuté avec l’ambassadeur Justin Koutaba à qui il a rendu visite le mardi 8 juillet 2014 au 5è étage de l’immeuble Sidam.


Les premiers mots du ministre Amadou Diemdioda Dicko à son «cher ami» furent ceux d’encouragements pour le travail abattu pour la consolidation des relations ivoiro-burkinabè, surtout après les phases troubles qui ont émaillées l’histoire commune des deux pays frères. Car, poursuit le ministre délégué, «la Côte d’Ivoire est un prolongement du Burkina et vice versa». D’où la volonté de M. Dicko d’aller à la rencontre de la forte communauté burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, principalement les ressortissants de la région du Sahel dont lui-même est originaire. Il entend les appeler à s’inscrire massivement sur les listes électorales dans le but d’accomplir leur droit et devoir de citoyen dans la perspective des futures élections.
De sa participation à la Conférence des ministres de l’éducation des États et gouvernements de la francophonie (Confemen) qui déroule son programme à partir de ce jeudi 10 juillet, Amadou Diemdioda Dicko espère une harmonisation des connaissances et une mutualisation des infrastructures le long des frontières communes des pays participants, pour un système éducatif performant. La qualité de l’enseignement va de pair avec la motivation des enseignants et la question de financement doit être revue, a rappelé le ministre délégué burkinabè. D’où le plaidoyer pour que les États respectent leur engagement d’accorder 20% de leur budget à l’éducation si tant est que les pays africains veulent être au rendez-vous des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2015. En tout cas, selon Amadou Diemdioda Dicko, «l’émergence de l’Afrique dépend de la qualité de l’éducation et de la formation d’où la nécessité d’adapter le système éducatif à nos réalités». L’alphabétisation en mooré (langue de la nationalité majoritaire au Burkina) notamment n’est pas en reste dans ce plaidoyer. Et la question sera remise au goût du jour entre le ministre délégué burkinabè et la ministre ivoirienne de l’éducation. L’opportunité sera belle pour les jeunes Burkinabè nés en Côte d’Ivoire de connaître et de vivre davantage, par le biais de la langue, leur culture. Une manière aussi de mieux se connaître et d’espérer l’effacement des frontières par l’éducation à la base.


Mariam Vanessa Touré
Attachée de presse / Ambassade du Burkina à Abidjan

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