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Commune de Sindou : Zali Dieudonné Coulibaly, nouveau maire
Publié le jeudi 30 aout 2012   |  AIB




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Sindou – Zali Coulibaly dit Dieudonné a été élu au poste de maire de Sindou (50 km à l’ouest de Banfora), le 29 août 2012, a constaté un correspondant de l’AIB sur place.

Conseiller du Congrès pour la démocratie et le progrès, Dieudonné Zali Coulibaly a été plébiscité pendant le vote, par les 18 conseillers présents sur 27 au total. Il succède à ce poste à El Hadj Daouda Ouattara, décédé le 3 août dernier.

Agé de 40 ans, le nouveau maire est enseignant de formation et père de deux enfants. Il occupait jusque-là le poste de deuxième adjoint au maire.

La session du conseil municipal consacrée à cette élection a été dirigée par le plus ancien des conseillers, Traoré Da, assisté d’une secrétaire de séance, Djénéba Ouattara, la plus jeune parmi les conseillers.

Elle s’est déroulée sous une bonne sécurité, renforcée par des agents de la police arrivés de Banfora. Des rumeurs indiquaient que des individus se préparaient à manifester dans le but de perturber, voire d’empêcher le vote. Mais finalement, tout s’est déroulé sans incident.

Toutefois, les élus du Parti africaine de l’indépendance (PAI), ont quitté la salle avant le vote. Ils avaient déjà exprimé leur souhait pour un consensus et non pour un vote, dans la désignation du maire. Ils espéraient confier le poste au premier adjoint, car selon eux, les conseillers auront le loisir de voter à l’issue des prochaines élections municipales attendues dans quelques mois.

Une partie des élus du CDP avait la même vision et s’était démarquée de l’autre camp favorable au vote. Ce qui avait fait échouer la première tentative de désignation du maire le 13 août dernier.

Le haut commissaire de la province et le secrétaire général de la région avaient alors organisé des concertations avec les différentes parties en désaccord, mais aussi avec les autorités coutumières et religieuses de Sindou, pour trouver un terrain d’entente.

Ma ville de Sindou est réputée pour ses pics, fréquentés aussi bien par les touristes burkinabè que par les étrangers.

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