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Sidwaya N° 7702 du 8/7/2014

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26 compétences pour le scrutin de 2015
Publié le mardi 8 juillet 2014   |  Sidwaya


Elections
© Le Quotidien par DR
Elections sénatoriales
Dimanche 28 juillet 2013. Ouagadougou. Des élections ont été organisées pour élire les représentants des collectivités territoriales au futur Sénat


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En prélude à la présidentielle de 2015 et à l’initiative du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), 26 représentants de 13 partis politiques ont été formés du 1er au 4 juillet 2014 à Ouagadougou, au monitoring des élections.

Le monitoring des élections n’a plus de secret pour 26 représentants de partis politiques de la majorité et de l’opposition. Ils ont pris part du 1er au 4 juillet 2014 à la formation BRIDGE (Building Ressources In Democrcy, Gouvernance and Elections) au monitoring des opérations électorales, organisée par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD). A la clôture de l’atelier, le formateur, Pr Augustin Loada et les participants ont tous exprimé leur satisfaction. Pendant quatre jours, a souligné le directeur exécutif du CGD, Pr Loada, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs connaissances en matière de monitoring des élections. « En nous appuyant sur la métaphore ludique, nous avons compris pourquoi la régulation du jeu démocratique était nécessaire, croisé nos visions de la démocratie et des élections, analysé les règles qui régissent les candidatures à l’élection présidentielle, ce qu’est un bon représentant », a indiqué le Pr Augustin Loada. Ces acteurs de la démocratie ont compris qu’un code de bonne conduite peut être utile afin de parvenir à des élections apaisées au Burkina Faso. Au cours des travaux, les participants se sont également focalisés sur la surveillance électorale par les délégués des partis politiques. Pour cela, « une bonne compréhension et maîtrise des mécanismes, procédures et règles régissant le vote au Burkina Faso s’imposent, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, à l’occasion de la mise en œuvre du vote des Burkinabè résidant à l’étranger». Malgré les précausions, a ajouté le directeur exécutif du CGD, le bon déroulement du scrutin peut être entravé par des difficultés non-intentionnelles mais aussi intentionnelles comme les fraudes. Aussi, les représentants de formations politiques ont échangé sur les stratégies de gestion des risques. La formation a été pratique, conformément à la méthode BRIDGE. Tout au long de la formation, a soutenu le Pr Loada, « nous n’avons cessé de souligner l’importance des délégués des partis dans la surveillance, et partant dans la crédibilité d’un scrutin ». C’est pourquoi il a encouragé les partis à investir leurs ressources humaines et financières dans cette fonction sans laquelle, « il ne saurait de façon optimal, garantir les votes qui leur permettent de réaliser leur ambition suprême, la conquête du pouvoir ». En outre, le directeur exécutif du CGD a exhorté les responsables des partis à utiliser les compétences de leurs représentants, pour le bénéfice non seulement de leurs propres partis, mais aussi pour le bénéfice du processus électoral. Pour Roselin Ouédraogo, en charge des questions électorales à l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), membre de l’opposition, la présidentielle de 2015 sera apprement disputée et il était de bon augure de renforcer les capacités des partis pour minimiser d’éventuelles fraudes, voire de les éradiquer. Dans le passé, a-t-il rappelé, les partis politiques n’ont pas souvent joué leur rôle dans l’observation des élections. « La formation au monitoring des élections, nous a permis d’affûter nos connaissances. Si individuellement pris, les partis ne peuvent pas, ils peuvent se rassembler pour voir comment apporter du crédit à l’opération électorale », a mentionné Roselin Ouédraogo. Par ailleurs, Mme Mariam Konaté du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti majoritaire, a retenu que la complexité des élections nécessite une formation de tous les acteurs politiques, notamment les délégués des partis politiques ou des candidats « qui sont des personnes par qui tout peut s’arranger ou se gâter ». Ensuite, elle a souligné les limites des textes qui ne règlent pas tous les problèmes susceptibles de surgir lors des élections. Cela doit conduire, selon Mme Konaté, à la rédaction d’un code de bonne conduite. « Les élections ne doivent pas être des périodes de manifestation de tensions, mais des périodes de consolidation de la paix sociale et de la démocratie », a insisté la représentante du CDP. Le Burkina Faso, a-t-elle poursuivi, est un pays réputé pour sa paix, sa stabilité et « il appartient à chacun de nous de travailler à consolider cette paix, parce que notre responsabilité devant l’histoire et devant l’humanité est engagé ».


Bachirou NANA

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