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Sidwaya N° 7700 du 4/7/2014

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EAA (Ex-CREPA) : Ça bouillonne
Publié le vendredi 4 juillet 2014   |  Sidwaya


Eau
© Autre presse par DR
Eau et assainissement en Afrique : l’Agence panafricaine EAA fête ses 25 ans


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L’atmosphère demeure, depuis quelques jours, délétère à l’Agence intergouvernementale panafricaine Eau et assainissement pour l’Afrique (EAA) où le personnel demande le départ du secrétaire exécutif, Idrissa Doucouré. C’est ce qu’a constaté Sidwaya, hier jeudi au siège de l’institution à Ouagadougou.

La crise qui oppose les travailleurs de l’Agence intergouvernementale panafricaine eau et assainissement pour l’Afrique (EAA) et leur premier responsable, Idrissa Doucouré est loin d’être finie. Les deux parties, depuis un certain temps, se regardent en chiens de faïence. Non contents de la gestion de la structure jugée «calamiteuse», les agents ont observé, le 24 juin dernier, un sit-in, au siège de l’institution, sis au quartier Wayalghin, de Ouagadougou.
A cette occasion, ils avaient demandé la démission de l’actuelle tête dirigeante de la structure. Dix jours après, la situation n’a pratiquement pas évolué. Même si les travailleurs ont regagné leurs bureaux depuis lundi 30 juin dernier, après que les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) ont quitté les lieux, l’atmosphère du travail reste tendue.
C’est le constat fait mercredi, puis hier jeudi, sur les lieux.
Selon le porte-parole des agents de l’EAA, Mamadou Ouattara, le personnel de l’institution exige toujours «le départ sans compromis aucun, du secrétaire exécutif de l’institution, Idrissa Doucouré». Il a ajouté que les agents de l’EAA veulent aussi, «le paiement immédiat et sans concession de l’intégralité des arriérés de salaires qui courent depuis février 2014 et avril 2014 pour d’autres, et ce, pour le siège et l’ensemble du réseau».
Les autres points de revendication cités par le porte-parole, concernent la mise en place rapide des délégués du personnel et un audit externe intégral de l’institution. «Le personnel reste soudé et va continuer la lutte jusqu’à la victoire finale», a laissé entendre Mamadou Ouattara, soulignant qu’il serait inutile pour la direction de vouloir intimider des agents car pour lui, «ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fera baisser la température».
De l’avis du porte-parole des travailleurs de l’EAA, l’institution présente une situation financière «désastreuse» et un management «suffisamment défaillant», occasionnant la détérioration du climat de travail.
En effet, l’on reproche au premier responsable, entre autres, «le refus catégorique de collaborer avec les acteurs du secteur, présents au Burkina Faso», «le manque de respect notoire des autorités», «l’utilisation des ressources de l’agence à d’autres fins».
Du côté du secrétariat exécutif de l’EAA, c’est toujours le «silence radio». Nos tentatives d’avoir la position des premiers responsables sont restées vaines. «Nous vous appellerons dès que possible, pour vous mettre en contact avec le secrétaire exécutif de l’EAA», nous a-t-on, invariablement, déclaré au secrétariat exécutif.
Nommé par le conseil de ministres des Etats membres de l’EAA, Idrissa Doucouré est de nationalité sénégalaise et est arrivé à la tête de l’institution en 2011, succédant au Malien, Cheick Tidiane Tandia.
L’Agence intergouvernementale panafricaine eau et assainissement pour l’Afrique (EAA) existe depuis 25 ans. Elle était connue sous l’appellation Centre régional pour l’assainissement et l’eau potable à faible coût (CREPA). L’Agence compte 36 pays membres, mais est actif dans 20 Etats. Le siège de l’EAA à Ouagadougou compte une trentaine d’agents, alors que l’ensemble du réseau totalise environ 200 travailleurs.


Alban KINI
alban_kini@yahoo.fr

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