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Sidwaya N° 7700 du 4/7/2014

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82,2% de succès au plan national
Publié le vendredi 4 juillet 2014   |  Sidwaya


Examens
© aOuaga.com par A.O
Examens scolaires 2014 : plus de 180 000 candidats à l`assaut du BEPC
Mardi 3 juin 2014. Ouagadougou. Les candidats à la session 2014 du Brevet d`études du premier cycle (BEPC) au nombre de 184 391 ont entamé les épreuves écrites de cet examen scolaire qui se déroule sur tout le territoire national


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Un point de presse du gouvernement, le jeudi 3 juillet 2014, à Ouagadougou. La Ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation nationale (MENA), Koumba Boly/Barry, a fait le bilan des examens de fin d’année de son département et son homologue de la communication, Alain Edouard Traoré, a répondu à quelques questions d’actualité.


Le taux d’admission à la session 2014 du Certificat d’études primaires (CEP) qui s’est déroulé du 10 au 12 juin est jugé satisfaisant. Le taux national de succès est de 82,2%, ce qui représente 264 941 admis dont 135 572 filles et 129 369 garçons sur un total de 344 982 candidats. Ces informations ont été données par la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), Koumba Boly/Barry, lors du point de presse du gouvernement consacré au bilan des examens de fin d’année de son département, le 3 juillet 2014, à Ouagadougou. Elle a fait savoir qu’il y a eu cette année en ce qui concerne le CEP, il y a eu quelques spécificités dont la prise en compte des écoles bilingues avec 2 137 candidats présentés à cet examen. Outre cette innovation, Mme Boly a affirmé que 198 personnes en situation de handicap et 323 candidats issus des écoles franco-arabes ont pris part à l’examen du certificat. Tous ces résultats ont conduit la première responsable du MENA a affirmé qu’il y a des avancées considérables dans le domaine de l’éducation au Burkina Faso. « La session 2014 du CEP est un bon cru. Le taux d’admis a connu une hausse de 21,29% par rapport à la session de 2013. C’est incontestablement une bonne évolution qui est la résultante des efforts qui sont fournis à tous les niveaux de la chaîne du processus : élèves, enseignants, parents d’élèves et administration », a-t-elle corroboré. Pour Koumba Boly/Barry, d’autres motifs de satisfaction sont à adjoindre à ces résultats. En effet, de son bilan, l’on a noté que sur 77 759 élèves régulièrement inscrits au CEP issus des écoles de la réforme, 65 490 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 84,22%. Ce qui témoigne de son point de vue, la pertinence des réformes entreprises pour le système éducatif burkinabè.

Des objectifs du continuum atteints

Elle a ajouté que les défis de ce système éducatif en cette fin d’année 2013-2014 sont, entre autres, la mise en œuvre du continuum de l’éducation de base et la relecture des programmes scolaires.
La première année de mise en œuvre du continuum, qui s’étend sur trois ans, a été jugée satisfaisante. Ainsi, la ministre a souligné dans ce cadre, 350 Collèges d’enseignement général (CEG) ont été transférés à son département en plus du recensement de 103 centres d’éveil et d’éducation préscolaire. Pour ce qui est des ressources humaines, Koumba Boly a dit que ce sont 362 agents du Ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN) et 919 du Ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS) qui ont été mis à la disposition du MENA. Par ailleurs, elle a laissé entendre que le processus de relecture des programmes officiels d’enseignement a été enclenché en vue de les réadapter d’une part, aux attentes des acteurs et bénéficiaires de l’éducation de base et d’autre part, aux besoins actuels des communautés. « Au titre de l’année scolaire 2013-2014, l’Etat a maintenu son effort de soutien à l’enseignement de base. Ainsi, 174 805 manuels préscolaires, 3 033 992 manuels du primaire composés de livres d’élèves, de guides de maîtres, de dictionnaires ont été distribués aux écoles publiques et privées sur une prévision de 4 millions de manuels, soit un taux de réalisation de 75,84% », a déclaré Mme Boly. Toujours selon son bilan, l’Etat a investi plus de 25 milliards de F CFA dans les cantines scolaires pour l’année scolaires finissante En matière d’accroissement de l’offre éducative, il est ressorti qu’au titre de l’année 2013, 578 infrastructures scolaires ont été réalisées.

60% d’alphabétisés en 2015

Pour la ministre en charge de l’éducation nationale, en 2006, le Burkina Faso disposait de 28,3% d’alphabétisés. De son avis, ce taux devrait croître pour atteindre 60% à l’horizon 2015 « parce que nous projetons alphabétiser un million 490 mille 900 femmes et hommes et un million 99 mille 42 néo-alphabètes ». Elle a poursuivi : « Les efforts du gouvernement devraient se poursuivre avec le renforcement des ressources humaines. Il est prévu à cet effet le recrutement de 4800 instituteurs adjoints certifiés en 2014, la mise à la disposition de 2800 sortant des ENEP, de 504 enseignants-UK de l’Institut des sciences et le recrutement de 475 professeurs d’enseignement général ». En plus, Koumba Boly/Barry a souligné que le continuum qui entre dans sa deuxième année va se caractériser par le transfert de tous les CEG au MENA. Pour elle, avec le continuum, l’enseignement de base devient un cycle unique avec des sous-cycles. Les journalistes, quant à eux, se sont intéressés au taux de succès élevé au CEP, à la problématique de financement de l’éducation, à la dynamisation des écoles franco-arabes, à l’opérationnalisation du format du continuum et à l’impact de la grève du SYNAPAGER sur les examens. A toutes ces interrogations, Mme Boly a répondu, tout en insistant sur l’objectif du gouvernement qui est de poursuivre sa politique de réforme de l’éducation nationale. Après la ministre Koumba Boly, ce fut au tour du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré prêter aux questions des hommes de médias sur l’actualité nationale. Des questions qui se sont focalisées sur le compte à rebours de la Télévision numérique terrestre (TNT) et le décès de Gérard Kango Ouédraogo. Pour la TNT, le ministre a fait comprendre que les travaux vont bon train et que le Burkina Faso sera au rendez-vous du 17 juin 2015. Il a présenté au nom du gouvernement, toutes ses condoléances à la famille de l’homme politique disparu le 1er juillet dernier.

Gaspard BAYALA
Sandrine NASSA
(Stagiaire)

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