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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Basga Emile Dialla : « Chez nous, les jeunes sont déjà dans l’agriculture »
Publié le jeudi 3 juillet 2014   |  L’Express du Faso


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla


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Ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l'Emploi,Basga Emile Dialla a participé au 23e sommet de l'Union africaine à Malabo. Pour préparer celui qui aura lieu à Ouagadougou dans deux mois.

Qu'êtes-vous venus faire concrètement à Malabo au sommet de l'Union africaine sur l'agriculture?
«Notre participation à ce sommet a trait au sommet de Ouaga + 10 qui va se dérouler en début septembre à Ouagadougou. Vous vous souvenez qu'en 2004, il y a eu un sommet à Ouagadougou sur l'emploi. Dix ans après, il est question de revisiter ce plan et voir le chemin parcouru. Nous sommes donc venus discuter avec l'Union africaine pour voir comment ce sommet va être organisé concrètement à Ouagadougou. Nous avons eu de fructueuses discussions avec par exemple la Commission du travail et des affaires sociales de l'Union africaine.

Au cours des interventions, il est apparu que les jeunes ne s'intéressent pas à l'agriculture. Qu'est-ce qui est fait au Burkina Faso, notamment en matière d'investissement, pour renverser cette tendance-là?
Au niveau du Burkina, je crois que nous sommes en avance. A Bagrépôle par exemple, je puis vous dire que les jeunes se bousculent devant les portes pour obtenir un lopin de terre afin de produire. Tout simplement parce que la terre a plus de valeur à Bagré, justement parce qu'il y a eu cet investissement. Je ne pense pas qu'au Burkina nous ayons ce problème-là que les jeunes ne s'intéressent pas à la terre: au contraire, ils ont compris qu'il y a de l'argent dans la terre. C'est peut-être une tendance générale, mais je crois que de plus en plus, les mentalités sont en train de changer et les jeunes vont à la terre. Surtout qu'il y a des cas de succès (ou success story) aussi bien dans l'agriculture que dans l'élevage où des jeunes sont devenus multimillionnaires.

Qu'est-ce que votre département fait, notamment en matière de formation professionnelle pour préparer les jeunes à l'agriculture?
Si vous regardez bien nos filières de formation, vous constaterez que ce qui vient en tête c'est le domaine de l'élevage, de l'agriculture et ensuite du bâtiment et travaux publics. Ces filières de formation vont dans ce sens-là et nos jeunes sont dedans. En outre, le ministère a des fonds pour accompagner les jeunes et qui veulent s'installer. Nous avons quatre fonds dont trois fonds de financement. Quand vous êtes jeunes, entre 15 et 35 ans, le Fonds d'appui aux initiatives des jeunes vous finance; si vous êtes du secteur informel (particuliers non-salariés) vous avez le Fonds d'appui au secteur informel (FASI); vous voulez plus de dix millions ou plus, vous allez au Fonds d'appui à la promotion de l'emploi (FAPE). Pour accompagner tout cela, nous avons un Fonds d'appui à la formation professionnelle et à l'apprentissage qui vise à accroitre l'offre en matière de formation professionnelle.

Propos recueillis par
Mountamou KANI à Malabo

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