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Laurent Bado, fondateur du PAREN : « Si je suis élu maire de Boulmiougou… »
Publié le lundi 26 novembre 2012   |  Lefaso.net


Laurent
© Autre presse par DR
Laurent Bado fondateur du PAREN


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Le Parti de la renaissance nationale est en compétition dans 45 circonscriptions électorales pour les législatives et 40 communes pour les municipales du 02 décembre. Aux législatives, Laurent Bado, le fondateur du PAREN est candidat dans la province du Kadiogo. Quand aux municipales, le professeur demande aux populations de Boulmiougou de lui confier la mairie de l’arrondissement n°6 afin de remettre de l’ordre dans la gestion des parcelles. A l’occasion du grand meeting organisé par le PAREN ce 25 novembre au palais de la culture et de la jeunesse Jean Pierre Guingané de Ouagadougou, Laurent Bado a promis de prendre une grande décision au soir du 02 décembre. Celle de prendre sa retraite politique si après 12 ans de conscientisation, il n’est toujours pas compris.

Le Parti de la renaissance nationale a organisé ce dimanche, certainement, son plus grand meeting de cette campagne électorale. Ils étaient plusieurs centaines à avoir fait le déplacement de la salle de spectacle du palais de la culture Jean Pierre Guingané. Un public composé essentiellement de jeunes notamment des élèves et des étudiants, venus écouter le message du professeur Laurent Bado. Avec le verbe qu’on lui connait, il a tenu en haleine ce public plus d’une heure durant. Devant un public acquis, c’est d’abord le président du parti, Tahirou Barry qui a donné le ton.

« La mobilisation de ce matin est le signe que le PAREN est vivant dans le centre et il sera vivant tant qu’il y aura des populations qui seront laminées par la faim, par la soif, par la maladie, tant qu’il y aura une justice à deux vitesses, tant qu’il y aura dans notre pays cet immeuble où au bas de l’échelle, il y a 44% de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté pendant qu’au sommet de cet immeuble, nous avons moins de 20% de la population qui concentre entre ses mains 75% des richesses nationales », a lancé Tahirou Barry. Puis, il a invité « tous les citoyens conscients et responsables du Kadiogo à prendre leur destin en main », en votant le PAREN le 02 décembre prochain.

Le parti de Laurent Bado dit proposer « une alternative crédible de développement ». « Le programme du PAREN est unique. J’ai trouvé une belle image pour l’illustrer », soutient Laurent Bado. Ce train de développement est ainsi imagé : « les rails, ce sont nos valeurs culturels (par exemple : un enfant qui manque de respect à ses parents va en prison). La locomotive, c’est l’agriculture et l’élevage. Le 1er wagon, c’est l’industrie (ndlr : basée sur l’actionnariat populaire). Le 2e wagon, c’est le commerce aux mains des privés sauf quelques entreprises stratégiques. Le 3e wagon, c’est le social (santé, éducation) ». C’est ce programme que Laurent Bado a défendu ce 25 novembre et qu’il continuera à défendre jusqu’à la fin de la campagne afin d’être réélu à l’assemblée nationale au soir du 02 décembre. Comme à son habitude, il ajoute : « Je n’ai pas envie d’être député, ça ne m’intéresse même pas. Mais si on m’accorde le pouvoir, je l’exerce. J’ai les capacités morales et intellectuelles nécessaires pour le faire ».

Mais, au moins une chose est sûre. Laurent Bado veut être élu conseiller municipal dans l’arrondissement n°6 de Ouagadougou. Mieux, il souhaite diriger la mairie de cet arrondissement pour remettre de l’ordre après le passage controversé de Séraphine Ouédraogo.

« Si Laurent Bado est maire, ça va faire le tour de tout le Burkina Faso. Je n’accepterai pas le vol. Comment voulez-vous que notre société soit unie quand il y a l’impunité. Les gens s’amusent avec le bien commun. Pas avec moi. Si je suis maire… s’il vous plait chacun n’a qu’à me dire combien de parcelles il a à Boulmiougou (…) Y en a qui ont 60. Tu es qui pour avoir 60 parcelles ? », lance-t-il. En tout cas, il promet de régler définitivement la question de lotissement à controverse dans cet arrondissement si la population lui fait confiance en votant le PAREN le 02 décembre 2012. Au cas contraire, il promet de prendre sa retraite politique, après avoir conscientisé la population pendant plus de 10 ans. « Si au soir du 02 décembre, après tant d’efforts, après que j’aie dit que les modèles des blancs vont échouer et les modèles des blancs ont échoué avant que je ne meure, et les gens ne retournent pas vers le PAREN, je prends ma retraite d’office. Je me retire tranquillement et on n’entendra plus parler de moi. Je ne vais pas continuer pendant que les gens ne veulent pas s’occuper d’eux-mêmes », déclare-t-il. « Je propose, je n’impose pas. Si on ne me suit pas, je m’en fous. Seulement je sens qu’après ma mort, les gens vont s’aligner comme des fourmis pour venir me saluer », prévient le fondateur du PAREN.

Moussa Diallo

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