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Amélioration de la qualité de l’éducation au Burkina : Bilan à mi-parcours du PAQUE dans 21 communes
Publié le samedi 24 novembre 2012   |  L’Hebdomadaire


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© aOuaga.com par AO
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Financé par l’ONG IBIS en partenariat avec l’ONG international danois Bornefonden, le projet d’amélioration de la qualité de l’enseignement (PAQUE) mis en œuvre dans 21 communes de la zone d’intervention de ses bailleurs en 2011 prendra fin en 2013. A mi-parcours de l’exécution des activités du projet, la Coalition nationale pour l’éducation pour tous au Burkina Faso (CN-EPT/BF) a saisi l’occasion pour rendre compte à l’opinion publique nationale et internationale de l’évolution du projet.

Les quelques résultats obtenus du processus de dialogue entre les acteurs du système éducatif notamment la société civile et les structures étatiques initié par la Coalition nationale EPT avec l’appui de ses partenaires a séduit deux ONG (Bornefonden et IBIS).

Un partenariat est alors noué entre les trois structures qui s’est traduit par la création d’un projet dit projet d’amélioration de la qualité de l’enseignement (PAQUE) en 2011. Le PAQUE s’inscrit dans la dynamique du dialogue entre acteurs sociaux intervenant dans le secteur de l’éducation et ceux des structures publiques notamment les mairies en vue d’apporter un changement qualitatif à l’enseignement de base au Burkina.

Couvrant la période 2011-2013, le projet dans sa mise en œuvre entend renforcer les capacités des acteurs dans les 21 communes concernées de quatre provinces (Zoundwéogo, Koulpélogo, Boulgou et Bazéga) afin qu’ils s’engagent dans le processus politique en vue d’améliorer la qualité de l’enseignement. Il engage également les structures étatiques tant au niveau local que national.

Le constat au début du projet

Pour la mise en œuvre du projet, la Coalition nationale EPT a mis en place des groupes de plaidoyer constitués chacun de 12 personnes (3 représentants des APE/AME, 3 représentants des circonscriptions d’éducation de base, 3 représentants du conseil municipal et 3 représentants des associations et syndicats d’enseignants dans chacune des 21 communes.

Chaque groupe de plaidoyer a travaillé sur un canevas proposé par la Coalition nationale dans le but d’identifier un certains nombre d’obstacles majeurs à un enseignement de qualité dans sa localité.

Ce travail de contrôle citoyen a permis aux différents groupes locaux de faire un plaidoyer qui a consisté à relever un certain nombre d’insuffisances et de mal-gouvernance (insuffisance d’écoles dans certains villages, insuffisance d’équipements scolaires, insuffisance de structures du préscolaire, manque de conscience professionnelle de certains enseignants, insuffisance de formation professionnelle initiale et continue, des guides pédagogiques incohérents et inadaptés, des manuels de lecture truffés de fautes, une collaboration mitigée avec les autres partenaires de l’école, dysfonctionnement des APE et AME, manque de transparence dans la gestion des cotisations annuelles, insuffisance de personnel qualifié dans les mairies et non maîtrise des procédures de gestion financière, etc.).

Des acquis obtenus

Le dialogue entre les OSC et les acteurs des structures étatiques a permis au projet de mettre un accent particulier sur le renforcement des capacités des membres de chaque groupe de plaidoyer sur les techniques d’influence des politiques.

Ce qui a permis aux différents acteurs de jouer le rôle de premier plan en décidant conjointement des priorités, en définissant les interventions et en assurant le suivi de la mise en œuvre des plans et budgets de l’éducation.

Ce qui a contribué à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et partant la réalisation de certains objectifs entrant dans le cadre de l’éducation pour tous.

En effet, dans des localités où des problèmes de tout genre se posaient, les acteurs des structures déconcentrées et décentralisées de l’Etat ensemble avec les acteurs sociaux intervenant dans le secteur de l’éducation essaient de trouver des solutions endogènes avant de demander la contribution du ministère de tutelle lorsque l’investissement dépasse les capacités de la commune.

Une initiative bien appréciée par le ministère en charge de l’Education nationale qui dans une dynamique de partenariat avec la coalition nationale entend la multiplier dans les autres communes du Burkina.

Ce, dans le but « d’impulser une nouvelle dynamique dans les rapports entre les différents acteurs du secteur de l’éducation et créer une synergie (d’action) autour du développement de l’éducation au niveau de chaque commune », a laissé entendre le coordonnateur national de la Coalition nationale EPT, Tahirou Traoré.

En somme, la mise en œuvre de ce projet a permis de mesurer le degré d’attente des populations à la base en termes d’amélioration de la qualité de l’enseignement.

Les défis sont énormes et concernent tous les aspects  : le domaine des infrastructures scolaires, l’environnement scolaire, la formation des enseignants, la gouvernance scolaire, l’appui à l’école par les autres partenaires (ONG, associations, communes et groupements), la mobilisation et l’allocation des ressources.

« Il convient ainsi de noter que le dialogue entre acteurs de l’éducation et la compréhension mutuelle contribuent à valoriser et à développer le potentiel de chacun.

Ce projet a suscité un enthousiasme et une synergie (d’action) forte autour de l’éducation dont les effets sont palpables », a conclu Tahirou Traoré.

Abou OUATTARA

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