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Journée internationale de l’enfant africain: L’accent mis sur le droit à l’éducation pour les enfants en Afrique
Publié le lundi 30 juin 2014   |  AIB


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© aOuaga.com par A.O
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Lundi 17 juin 2013. Ouagadougou.


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Ouagadougou - Comme chaque année depuis 1991, le 16 juin est l'occasion de commémorer le massacre des enfants de Soweto commis par le régime de l’apartheid en 1976. À cette 24e journée de l'Enfant africain (JEA), l'accent est mis sur le droit à l'éducation pour les enfants en Afrique. «Une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée pour tous les enfants en Afrique» telle est le thème retenu par l'Union africaine. Pour l'occasion, la Coalition Nationale pour l’Education Pour Tous du Burkina Faso (CN-EPT/BF) attire l’attention de la communauté nationale et les partenaires techniques et financiers sur la nécessité d’accélérer les efforts pour offrir à tous les enfants une éducation publique inclusive, gratuite et de qualité.

Après la mise en œuvre du PDDEB qui a fortement contribué à améliorer les indicateurs scolaires au cours de la décennie 2001-2010, le Burkina Faso a élaboré un programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB 2012-2021) en faveur de la scolarisation primaire universelle à l’horizon 2021, avec des objectifs intermédiaires pour 2015. Concrètement, il s’agira de développer l’éducation de base telle que définie dans la loi d’orientation de 2007 à travers des choix stratégiques tels que le développement du préscolaire, la réalisation de l’enseignement primaire universel en 2021, la suppression du goulot d’étranglement entre le primaire et le post, ou encore l’accélération de l’alphabétisation.

Pour la Coalition Nationale pour l’Education Pour tous, la concrétisation de ces différents choix stratégiques induit un certain nombre de défis qu’il faut impérativement surmonter.

Le premier défi reste sans conteste l’augmentation de l’offre éducative à travers le développement des infrastructures d’accueil. A ce niveau, force est de constater que l’Etat est confronté à une demande d’éducation de plus en plus forteau point que ce dernier n’est plus à mesure de mettre à disposition les infrastructures d’accueil au profit de tous les élèves dans des délais assez raisonnables.

D’autre part, un accent particulier doit être mis sur le recrutement et la formation des personnels qualifiés. Ce qui aura pour conséquence l’amélioration des taux de déperdition scolaire (redoublements, achèvement…)

Des actions particulières doivent être également menées en direction des groupes les plus défavorisés afin d’aboutir à une équité et une parité en matière d’éducation. Plus spécifiquement, il apparaît plus qu’indispensable de mettre en place des structures d’éducation inclusive et de développer l’éducation tant en milieu urbain que rural.

Quant aux disparités géographiques persistantes en matière d’accès à l’éducation, il convient selon la CN-EPT/BF d’orienter davantage les investissements vers les populations qui présentent certaines particularités(pauvreté extrême, localités très reculées des centres urbains, handicap de tout genre…), sans oublier la conduite d’actions fortes en matière de mobilisation sociale en faveurs de l’école dans les zones qui accusent encore un grand retard vis-à-vis de l’accès.

Un autre grand défi à relever dans le système éducatif burkinabè est le maintien des élèves à l’école. Cette question qui se pose avec acuité dans le système éducatif est plus accentuée chez les filles. Plusieurs actions doivent être menées dans ce sens.

En lien avec le thème de cette 24ème journée de l’enfant africain qui appelle à une éducation de qualité, gratuite, le constat de la coalition nationale pour l’éducation pour tous qui s’appuie sur des études réalisées et aussi sur le rapport d’évaluation PDDEB, est que le niveau des apprentissages connait une baisse due notamment aux effectifs pléthoriques dans les classes, à l’insuffisance de la formation et à l’absentéisme de certains enseignants dans les classes.

La conséquence qui en résulte est que le système éducatif burkinabé affiche encore des indicateurs qui ne garantissent pas pour le moment l’atteinte des objectifs de l’EPTd’où l’appelle de la CN-EPT/BF à tous les acteurs d’accélérer les efforts pour offrir à tous les enfants une éducation publique inclusive, gratuite et de qualité.

Saibou BARRY

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