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Lancement provincial de la campagne du FFS du Houet : L’employabilité des jeunes comme leïtmotiv
Publié le samedi 24 novembre 2012   |  L'Opinion




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Le dimanche 18 novembre dernier, le Président du Front des Forces Sociales (FFS), Norbert Michel TIENDREBEOGO a présidé au secteur n°25 de Bobo au lancement provincial de la campagne du FFS du Houet pour soutenir ses candidats aux élections simples nées du 02 décembre prochain.

Dans la province du Houet, il y a six postes de députés à pourvoir mais le FFS a préféré présenter seulement deux candidats qu’il compte placer à l’hémicycle. La représentante des femmes a saisi l’occasion pour exposer la souffrance des femmes de Bobo. Elles sont délaissées et exclues des crédits pour entreprendre les activités génératrices de revenus (AGR). «Nous avons assez été exploitées et nous nous tournons maintenant vers le FFS pour opérer le changement tant souhaité».

A sa suite, c’est le représentant des anciens qui a pris la parole pour prodiguer des bénédictions et souhaiter bonne chance à tous les candidats du FFS. Quant au représentant des jeunes, il a exhorté ses frères à se mobiliser derrière le FFS. «C’est l’occasion pour les jeunes de prendre leur destin en main pour un changement», a déclaré Abdel Aziz SANA.

Il a demandé aux jeunes, surtout les scolaires, de cesser de pratiquer la violence et d’utiliser plutôt les urnes pour se faire entendre. «Au lieu de casser, brûler ou détruire les édifices publics parce qu’on est mécontent, il faut utiliser le vote pour sanctionner ceux qui nous dirigent depuis des décennies dans le mensonge», a-t-il dit. Le représentant des jeunes du FFS a également critiqué le système éducatif de notre pays qui selon lui, «ne forme que des lecteurs de romans». Pour lui, notre pays doit prendre l’exemple sur un pays comme le Ghana qui forme des jeunes capables de se passer de la fonction publique. «Il faut un nouveau système éducatif qui permettra de régler le problème de l’emploi des jeunes ; le programme du FFS prévoit cela», a-t-il ajouté.

Le FFS va achever les chantiers du cinquantenaire à Bobo

Après le représentant des jeunes, c’est le vice-président du FFS, en même temps, tête de liste du parti aux législatives dans le Houet qui s’est adressé à ses militants.

Alphonse TOUGOUMA a déploré la condition de la jeunesse de Bobo. «Une jeunesse délaissée qu’on taxe de paresseux et de buveur de thé. Il vous appartient de vous départir de cette image peu honorable», pense-t-il. La solution selon le «futur député» c’est le FFS, le parti qui va s’occuper des femmes, des jeunes et des anciens.

Le candidat Alphonse TOUGOUMA a terminé son intervention en expliquant aux militants comment voter le FF,S le 02 décembre prochain.

Pour boucler la boucle, c’est le président du FFS qui est monté au créneau. Norbert Michel TIENDREBEOGO a demandé aux Bobolais de se mobiliser pour le changement avec le FFS. «Cela fait plusieurs décennies qu’on vous utilise comme des bêtes de somme», s’écrit-il. Pour lui, le pouvoir actuel a échoué sur toute la ligne faisant de notre pays, le dernier de la sous-région. «Les Togolais, les Béninois, les Maliens et les Ivoiriens sont tous devant nous. Ils vivent mieux que nous» ajoute-t-il.

Le président du FFS demande aux populations de ne plus suivre les gens qui vont les amener à l’abattoir. «Mais l’espoir est permis car entre eux ça va plus ; ils ont chassé les Roch, les Simon, les Juliette, les Salif…», renchéri-t-il. En attendant 2015, le FFS veut préparer le terrain à l’Assemblée nationale ; c’est pourquoi le président TIENDERBEOGO compte sur le Houet pour opérer le changement.

«Nous plaçons notre campagne sur le double plan de la jeunesse et de l’emploi et de la lutte contre la corruption», pour lui, tous les programmes que le gouvernement a lancé au profit de l’employabilité des jeunes ont été de échecs. «Malgré les tapages sur ces projets, aucun jeune» a pu avoir un emploi sûr pour garantir son avenir. Ce ne sont que des mirages», affirme-t-il. Concernant la lutte contre la corruption, le FFS compte s’imprégner de l’expérience du capitaine Thomas SANKARA qui en quatre ans a réussi à l’éradiquer. «Mais avec la 4e République, la corruption est revenu au galop. Il faut chasser ce fléau afin de permettre à notre pays de se développer.

Drissa KONE/Bobo-Dioulasso

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