Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7696 du 30/6/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Les cadres de la présidence du Faso se mettent à jour
Publié le lundi 30 juin 2014   |  Sidwaya


Stratégie
© aOuaga.com par A.O
Stratégie de croissance accélérée : revue à mi-parcours du secteur de la culture et du tourisme
Lundi 30 septembre 2013. Ouagadougou. Tenue d`un atelier du ministère de la Culture et du Tourisme sur la revue à mi-parcours de la Stratégie de croissance accélérée et de développement (SCADD) dans le secteur de la culture et du tourisme


 Vos outils




Le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) a organisé, le jeudi 26 juin 2014 à Ouagadougou, une formation sur la budgétisation sensible au genre au profit des cadres de la présidence du Faso.


Permettre aux cadres de la présidence du Faso de s’approprier le concept genre en vue de renforcer leurs capacités dans l’élaboration du budget, des politiques et programmes l’intégrant en lien avec la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), c’est l’objectif poursuivi par le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) en organisant cet atelier. Selon la formatrice, Marie Claire Millogo, cette session d’une journée a permis aux participants de se familiariser avec les concepts liés au genre, de sensibiliser les bénéficiaires à la nécessité d’œuvrer pour l’amélioration des financements dédiés au genre. Ainsi, les bénéficiaires ont été outillés d’instruments budgétaires intégrant la dimension genre et ont approfondi leurs connaissances sur les indicateurs sexo-spécifiques pour une plus grande utilisation dans l’élaboration des indicateurs. La représentante de la responsable de la cellule genre de la présidence du Faso, Célestine Korsaga/Zagré, a exhorté les bénéficiaires à s’en faire l’écho dans leur administration respective. Car, dit-elle, pour mieux servir, il faut être bien formé, or de telles occasions ne s’enseignent pas toujours dans les écoles de formation professionnelle. Pour le directeur exécutif par intérim du CAPES, Daniel Kaboré, l’analyse et la budgétisation favorables au genre sont d’actualité et l’élaboration des politiques, programmes et budgets tenant compte des besoins et spécificités de genre sont encouragés. Il a émis la nécessité d’intégrer davantage le genre dans les systèmes statistiques nationaux afin de répondre à la demande en données sensibles au genre pour une meilleure formulation et un suivi régulier des politiques publiques. «La production des données désagrégées selon le sexe permet aussi de rendre visible la contribution d’une frange prépondérante de la population que sont les femmes, véritables héroïnes du développement de leur pays », a-t-il poursuivi. Le directeur exécutif par intérim du CAPES a indiqué que le genre est une thématique transversale et sa prise en compte systématique dans les politiques publiques devrait être une préoccupation permanente et un objectif important dans les pays en développement. Et d’ajouter que le développement du Burkina Faso ne pouvant se réaliser sans la contribution différenciée des femmes et des hommes, il est nécessaire de tenir compte des besoins pratiques et des intérêts des deux sexes, en particulier ceux des femmes. Il a rappelé que l’approche « genre et développement », apparue dans les années 1980, vise un développement durable, participatif et équitable à travers une réduction des disparités entre hommes et femmes dans tous les domaines de la vie. « La réduction des inégalités de genre se présente comme un moyen efficace de lutte contre la pauvreté et d’accroissement du bien-être social », a-t-il précisé. Pour ce faire, a-t-il relevé, le gouvernement burkinabè a adopté en juillet 2009, une politique nationale genre, d’où l’importance accordée à cette question. A entendre M. Kaboré, c’est ainsi que le CAPES s’est fait le devoir d’assurer la formation des acteurs du développement en vue de permettre une meilleure intégration du genre dans l’élaboration des budgets en lien avec la SCADD. Cet atelier vient, selon lui, compléter une série de formations initiées depuis 2011 au profit des cadres d’une vingtaine de ministères et d’organisations de la société civile.



Adama SEDGO

 Commentaires