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Le Gouvernement burkinabé lance trois projets dans le secteur de l ’ élevage
Publié le samedi 28 juin 2014   |  Agence de Presse Africaine


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© Autre presse par DR
Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémy Ouédraogo


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Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Gouvernement vient de lancer trois projets dans le secteur de l’élevage, afin d’impulser un nouvel élan à un secteur important de l’activité économique du pays, a appris APA vendredi, auprès du ministère des Ressources animales et halieutiques.

Les trois projets sont le Projet ‘un ménage vulnérable, une vache laitière'' (PM2V), le projet d'installation d'abattoirs modernes dans les principales villes du Burkina (PIAV/BF) et la campagne de production fourragère 2014-2015.

Les projets visent à ‘'contribuer à lutter contre la malnutrition qui affecte les familles vulnérables, en leur apportant des produits laitiers de qualité et à résorber du même coup la pauvreté''.

Le projet ‘'Un ménage vulnérable, une vache laitière'' sera progressivement étendu à 5000 ménages sur toute l'étendue du territoire national, dans la perspective de l'approvisionnement d'une grande laiterie avec une capacité de production de 30 000 litres par jour, en projection à Ouagadougou.

Le projet ‘'Installation des abattoirs dans les principales villes du Burkina'' vise la construction d'abattoirs modernes dans les 13 chefs-lieux de région du pays.

‘'Le Burkina Faso exporte près de 400 000 têtes de bovins par an. C'est une perte énorme si cela n'est pas transformé. Et c'est en cela que nous voulons non seulement résoudre cette question de l'exportation après transformation, mais aussi résoudre la question de la qualité de la viande qui est servie'', a affirmé le ministre de tutelle, Jérémy Tinga Ouédraogo.

Quant à la campagne de production fourragère, elle consiste à mettre à la disposition des éleveurs, des semences fourragères et des engrais à prix subventionné, avec un accompagnement technique.

Le Burkina Faso importe en moyenne 15 milliards de francs CFA de produits laitiers annuellement.

Aussi, le gouvernement ambitionne-t-il, avec l'appui de ses partenaires, dans le cadre de la Politique nationale de développement durable de l'élevage (PNDEL), de réduire cette dépendance et, à long terme, d'inverser la tendance.

En outre, en vue de doper le secteur de la transformation des produits de l'élevage, il est envisagé la création d'une société de promotion du bétail et de la viande et l'installation d'une usine de transformation de lait d'une capacité de trente mille litres de lait par jour.

Le secteur de l'élevage contribue à plus de 18% du PIB et représente également près de 26% des exportations en valeurs.

Trois millions de Burkinabé vivent, pour l'essentiel, de l'élevage.

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