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Dépistage du VIH : le Burkina se dote d’une nouvelle stratégie quinquennale
Publié le jeudi 26 juin 2014   |  Autre presse


SIDA/
© Courrier Confidentiel par DR
SIDA/ Un smartphone pour diagnostiquer le mal - Autre presse


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La découverte des premiers cas d’infection à VIH au Burkina Faso date des années 1980. Le monde médical et les structures communautaires ont alors œuvré pour organiser la riposte contre la pandémie. Cette synergie d’action, force est de le constater, a permis de réduire la propagation du SIDA.


Le Conseil Dépistage Volontaire (CDV) du VIH est un dispositif important pour le contrôle de la maladie. Ce service est cependant peu utilisé et on estime au plan mondial à 12 %, l’accès au test pour les personnes qui désirent connaître leur statut sérologique au VIH (WHO, 2006).
Au Burkina Faso, c’est en 2003 qu’un document cadre devant régir la mise en œuvre du conseil dépistage volontaire a été élaboré (SP/CNLS, 2003). En 2008, seulement 20,6 % des adultes de 15 à 49 ans du pays avaient bénéficié de ces services (SP/CNLS, 2008). Cette « timidité de l’adhésion de la population au dépistage », nécessite de mettre sur pied de nouvelles stratégies. C’est dans le but de capitaliser les actions menées par le monde associatif et communautaire ainsi que le milieu de soin dans la lutte contre le VIH/Sida et de dégager une vision commune pour les cinq années à venir que Le CICDoc (Le Centre d’Information, de Conseil et de Documentation sur le SIDA et la tuberculose) et ses partenaires ont initié des assises nationales dont les conclusions ont récemment été rendues publiques. Il s’agit entre autres de :

• Revoir les documents normes et directives et les curricula de formation des acteurs du CDV pour mieux les adapter au contexte de l’épidémie du VIH;
• Mettre en place un système unique de codification des clients des centres de dépistage ;
• Actualiser régulièrement le répertoire des structures de prise en charge ;
• Responsabiliser les centres de dépistage dans la gestion du lien avec les structures de prise en chargé ;
• Lever l’anonymat du test pour faciliter la référence et le suivi des personnes testées séropositives ;
• Redynamiser le dépistage en milieu de soins ;
• Améliorer la gestion des intrants à travers une bonne communication sur l’utilisation de ces intrants.
• Définir de manière opérationnelle les groupes spécifiques ;
• Redynamiser le dépistage en milieu de soins ;
• Améliorer la gestion des intrants à travers une bonne communication sur l’utilisation de ces intrants ;
• Renforcer la mobilisation des ressources financières au niveau local auprès des privés ;
• Prévoir des budgets de dépistage dans les programmes d’intervention développer au profil des populations clés.

De tout ce qui précède, le point qui apparait le plus sensible est celui qui consiste à Lever l’anonymat du test pour faciliter la référence et le suivi des personnes testées séropositives. Comment sur le terrain cette donne sera accueillie ? C’est une question qui nécessite, avant tout, l’adhésion des populations. Les participants ont proposé la mise en place d’un comité de suivi des travaux des assises. On apprend qu’un bilan à mi-parcours sur ces nouvelles stratégies quinquennales n’est pas à exclure.


Richard TIENE

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