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Projet CIQUE: Plus de 860 millions de F CFA pour une éducation de base de qualité dans le Bazèga et le Ziro
Publié le mardi 24 juin 2014   |  AIB




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Kombissiri - Les acteurs du monde de l’éducation primaire ainsi que les élus locaux du Bazèga et du Ziro se sont retrouvés à Kombissiri pour la cérémonie du lancement du projet CIQUE (Community Involvement for Quality of Education) ou «Implication communautaire pour une éducation de qualité» initié par l’ONG BORNEfonden porteur du projet et ses partenaires. C’est le gouverneur de la région du Centre-Sud, Lamine Laurent Traoré qui a présidé la cérémonie en présence d’illustres personnalités.

Après l’exécution du projet PAQUE (projet d’amélioration de la qualité de l’enseignement) en 2009-2013, l’ONG BORNEfonden au regard des résultats concluants lance un nouveau projet CIQUE (Community Involvement for Quality of Education) ou «Implication communautaire pour une éducation de qualité». En collaboration avec ses partenaires que sont l’ONG IBIS, la CN/EPT (coalition nationale pour l’éducation pour tous), le CCEB (cadre de concertation des ONG actives en éducation de base) et le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, le projet CIQUE d’un budget de 863927902 F CFA couvre les provinces du Bazèga et du Ziro pour une durée de 3 ans, 2014-2017.

Venus du Bazèga et du Ziro, ils étaient nombreux notamment des représentants des APE (association des parents d’élèves), des AME (association des mères éducatrices), des élus locaux, des enseignants, des groupes de plaidoyer et des encadreurs pédagogiques à prendre part à cette cérémonie de lancement. Le CIQUE dont l’objectif selon le coordonnateur du projet, Evariste Yogo, est d’améliorer la qualité de l’enseignement primaire au Bazèga et au Ziro, grâce à la participation active des acteurs à tous les niveaux (communautés, société civile, municipalités, encadreurs et enseignants…) d’ici fin 2016, vient renforcer les acquis du PAQUE.

Au cours de la présentation du projet CIQUE, le coordonnateur a fait cas des difficultés constatées dans la mise en œuvre du PAQUE, difficultés auxquelles le projet CIQUE voudrait remédier. A l’entendre, ces obstacles sont essentiellement liés à la faible implication à la vie de l’école des acteurs locaux à savoir les communautés, les parents, les encadreurs pédagogiques et les municipalités. Aussi, a-t-il ajouté, les enseignants ne sont pas toujours formés ni supervisés de manière adéquate afin d’être capables d’établir un enseignement/apprentissage paritaire de qualité sur la base de méthodes et techniques centrées sur l’apprenant.

Pour ce nouveau projet, des innovations majeures sont faites, au nombre desquelles la mise en place de parlements d’enfants, de gouvernances scolaires et de clubs d’éveil des filles; l’expérimentation des modules de formation des enseignants dans une des ENEP (école nationale des enseignants du primaire) et l’introduction de l’alphabétisation fonctionnelle au bénéfice des APE/AME.

Le pilotage du projet sera assuré par un comité qui regroupe les représentants de chaque partenaire, a indiqué la présidente du comité de pilotage, Tine Breinholt. « Le projet ne pourra produire des résultats probants que si chaque acteur se l’approprie» a-t-elle précisé. Dans son discours de lancement officiel du projet, Lamine Laurent Traoré, Gouverneur de la région du Centre-Sud représentant la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, a adressé ses remerciements à BORNEfonden et ses partenaires et lancé une invite aux acteurs et aux bénéficiaires de la zone d’intervention à ne ménager aucun effort pour la réussite du projet CIQUE.

T. Pascal Tiendrebéogo

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