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Politique nationale: l’UPC absorbe deux partis politiques
Publié le mardi 24 juin 2014   |  FasoZine


Politique
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Politique : l`UPC tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. L`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) tient son premier congrès ordinaire sous le thème "Faire de l`UPC, le moteur de l`alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations du peuple burkinabè"


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Quatre ans après sa naissance, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu, les 21 et 22 juin 2014 à Ouagadougou, son premier congrès ordinaire. C’était l’occasion pour les militants de faire le toilettage des textes fondamentaux, de renouveler le secrétariat exécutif national, le bureau politique national et de donner des nouvelles orientations au parti.

«Faire de l’UPC le moteur de l’alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations profondes du peuple burkinabè», c’est sous ce thème que l’UPC a tenu son premier congrès ordinaire le week-end dernier à Ouagadougou. Un congrès qui a regroupé plus de 1 500 congressistes venus des 45 provinces que compte le Burkina Faso.

Pendant deux jours, les participants ont procédé à la relecture des textes organisationnels, au renouvellement des instances dirigeantes du parti et examiné le rapport d’activités du parti depuis sa création. Le secrétariat exécutif national, fort de 55 membres, est dirigé par Zéphirin Diabré.

A l’issue des travaux, des résolutions et des recommandations ont été formulées par les congressistes. Notamment, la résolution portant sur l’adhésion de l’UPC au réseau libéral africain, l’approbation de fusion des Verts du Faso et le Parti socialiste paysan, et celle portant exclusion définitive de quatre membres du parti. Par ailleurs, le 29 septembre de chaque année a été consacré Journée de mémoire et de souvenir par l’UPC en vue de rendre hommage aux militants disparus. Zépherin Diabré, président reconduit à la tête du parti, a rappelé que la tenue de ce congrès marque un élargissement de la base de son parti, suite aux fusions opérées avec certaines formations politiques.

Pour lui, le thème de ce congrès campe par lui-même les ambitions du parti. « Trois décennies de règne sans partage du même parti politique et de ses alliés, où l’alternance a été savamment bridée, où la gouvernance a été pervertie, où l’économie a été confisquée par une minorité et où le développement n’est pas partagé, ont semé dans l’esprit du peuple burkinabè, les graines de l’alternance », a-t-il indiqué. D’où, la nécessité d’opérer un « vrai changement ». Pour ce faire, le celui qui est le chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso pense que « l’UPC doit résolument continuer son implantation locale, car elle a besoin de cette infrastructure politique pour se donner des chances de succès dans les combats électoraux qui s’annoncent ». « 2015, C’est l’année de l’élection présidentielle et le rendez-vous historique de l’alternance. En tant que parti majeur, l’UPC ne peut pas rater ce rendez-vous », a-t-il martelé. Il a annoncé en outre, la tenue incessante d’un congrès extraordinaire pour désigner le candidat du parti.

Et pour être prêt pour ce rendez-vous, M. Diabré annonce que l’UPC doit commencer à évoluer du statut de parti contestataire à celui d’un parti gestionnaire. « Il faut que notre parti soit techniquement prêt à servir notre pays lorsque l’inéluctable et incontournable alternance surviendra », ajoute-il. «Avec toute l’opposition, l’UPC demeurera engagé dans le combat contre le Sénat et la révision de l’article 37 de la Constitution », poursuit-il. « Même si notre Constitution ne limitait pas le mandat présidentiel, est-il raisonnable qu’après trois décennies de pouvoir sans partage, on veuille encore rempiler ? Que peut-on faire en cinq ans, qu’on n’a pas pu faire en trente ans?», s’interroge le CFOP.

Rappelons que ce congrès a été l’occasion pour d’autres partis, autant de l’opposition que de la mouvance présidentielle, d’encourager non seulement l’UPC dans son combat, mais de donner également leur position sur l’actualité politique au Faso.

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