A l’Espace Gambidi, le 21 juin 2014, Achille Ouédraogo, président de l’Organisation des partis extraparlementaires (OPEP), a présenté à la presse son nouveau parti. Composée de 11 formations politiques, aussi bien de la majorité que de l’opposition, l’OPEP est pour l’organisation d’un référendum.
Dans sa déclaration liminaire, Achille Ouédraogo, président de l’OPEP, présente les partis membres de son organisation. Il s’agit de formations politiques issues de toutes les sensibilités (majorité, opposition).
Mais elles ont un dénominateur commun : celui de partis extraparlementaires. L’OPEP se présente comme « l’alternative forte pour nos partis politiques de se mettre ensemble pour porter un regard critique sur toutes les décisions de nos représentants et de nos gouvernants ».
C’est pourquoi l’OPEP s’attelle à recueillir et à analyser, de façon critique, les textes votés au Parlement et à les relayer auprès des populations ; à avoir un regard sur le travail et le fonctionnement des conseils régionaux et municipaux ; à donner sa lecture de la situation nationale chaque fois que de besoin. Et s’agissant justement de la situation nationale, l’OPEP donne sa position sur la question qui divise actuellement les Burkinabè : l’organisation d’un référendum au sujet de l’article 37.
Là-dessus, la structure invite clairement Blaise Compaoré à convoquer le corps électoral pour aller au référendum, justifiant qu’il s’agit d’un acte citoyen contenu dans la Constitution. «Ceux qui ont la majorité ont la légitimité populaire et la légalité constitutionnelle d’opérationnaliser des choix de gouvernance qu’ils jugent nécessaires pour la nation», a dit Achille Ouédraogo. L’organisation va même plus loin en disant qu’il faut éviter de laisser notre pays entre les mains de quelques aventuristes. Mais quels sont les partis membres de l’OPEP ?
Le président balbutie, estimant que pour des raisons «d’intelligence stratégique», il ne peut pas citer certains noms. Quels sont donc ces partis invisibles, refusant de s’assumer, qui invitent pourtant des Burkinabè à s’assumer en allant au référendum ? En attendant que l’OPEP réponde…
